samedi 19 juin 2010

« Kenako » | L’Afrique du Sud à l’heure du Mondial

« Kenako » | L’Afrique du Sud à l’heure du Mondial

lundi 14 juin 2010

Dépigmentation de la peau : au-delà du complexe, des raisons…complexe

Les crèmes pour éclaircir la peau connaissent un essor inquiétant en Afrique. Des produits utilisés en médecine pour traiter des cas graves d’allergies, de chocs hémorragiques... Mais ayant découvert qu’ils dépigmentent, les gens en font un usage abusif, dangereux pour leur santé : problèmes dermatologiques, maladies graves…On suspecte aujourd’hui des conséquences gynécologiques pour les femmes. Le Docteur Fatimata Ly, présidente de l’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA), a organisé une journée de sensibilisation le 17 mai dernier au Sénégal et fait le point sur Afrik.com. Une pratique qui malgré les dangers prend de l’ampleur et dont les causes demeurent complexes.

On suspecte fortement les corticoïdes, présentes dans les produits éclaircissants, d’entraîner des accouchements de bébés avec un plus petit poids de naissance, des risques de stérilité... Fatimata Ly reste néanmoins prudente. Selon elle, il faudrait réaliser d’autres études pour prouver les conséquences gynécologiques. En tout cas, les dangers pour la santé sont multiples (hypertension, diabète, problèmes osseux, cécité...). Selon une étude réalisée en 2004, par une équipe de dermatologues à Bobo-Dioulasso, au Burkina-Faso, sur 100 femmes, 50 utilisent des produits dépigmentants. « Le phénomène a pris tellement d’ampleur qu’il est devenu le troisième problème de santé publique dans ce pays, après le paludisme et les maladies respiratoires », affirme le Docteur Andonaba.

Quant à Mulumba wa Tshita, chimiste au Service de toxicologie à l’Institut national des recherches biologiques en RD Congo, ce dernier a affirmé le 29 mai à l’agence Panafricaine de presse (PANA) : « les utilisateurs des produits de dépigmentation, nombreux en RD Congo, s’exposent à plusieurs complications dermatologiques, dont le cancer de la peau et d’autres tumeurs. » Plus choc encore : « sur 250 personnes qui se dépigmentent, il a été enregistré 5 cas de décès. La dépigmentation tue », a lâché le Docteur Thierno Dieng, de l’Hôpital le Dantec à Dakar (Sénégal) le 17 mai, à l’occasion de la conférence nationale sur le sujet.

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crédit photo : www.congoforum.be

Filières parallèles

Au-delà de ces maladies, la peau déguste : acné, brûlures, mycoses, eczéma... Les femmes souffrent de cicatrisations difficiles. Et voient leur peau décliner en plusieurs teintes au gré des agressions solaires. Devenue trop fragile, elle se couvre de taches noires, et rend difficile une intervention chirurgicale au cas où la personne a un problème. Et dans certains cas, les allergies entraînent le pire. La pathologie dermatologique est la deuxième cause de mortalité après le paludisme au Sénégal. Les femmes pratiquant la dépigmentation utilisent des produits contenant de l’hydroquinone (substance qui colorie la peau) à forte concentration. La dose à usage médical ne doit pas dépassée 2 %. Certains produits vont jusqu’à 22 %. Un arrêt à temps peut éviter certaines conséquences lointaines et minimiser les séquelles déjà installées sur la peau, sans les supprimer totalement. Interdite dans l’Union européenne depuis février 2001 (elle provoquerait le cancer), on trouverait pourtant à Paris, dans certains marchés, des produits contenant de l’hydroquinone.

Au Sénégal, la dépigmentation est interdite chez les élèves des cours élémentaire, primaire et secondaire. Mais rien n’est fait contre la vente des produits à base d’hydroquinone. Les spécialistes sénégalais de la peau ont appelé en 2000 déjà, le gouvernement à interdire l’importation des produits éclaircissants (en provenance de Grande Bretagne, des Etats Unis, du Nigeria, du Pakistan…). Une mesure de ce type a été prise en 1995 en Gambie et en 1992 en Afrique du Sud. Les résultats restent mitigés car des filières parallèles d’approvisionnement se développent. « En RD Congo, le ministère de la Santé publique a déjà interdit la vente et l’usage de produits à base d’hydroquinone sur les marchés, voire même la publicité de ces produits à la télévision. Mais les fabricants et les médias font la sourde oreille », déplore le chimiste Mulumba wa Tshita.
Eau de javel

La dépigmentation de la peau daterait de la seconde guerre mondiale selon Togosite.com. Les militaires noirs américains, basés en Asie du Sud, ont découvert que les femmes asiatiques utilisaient des produits pour obtenir un teint laiteux et plus clair. Ils auraient « rapporté ces crèmes dans leurs bagages pour leurs sœurs, mères ou épouses en quête de nouveautés cosmétiques ». Les noires américaines auraient vite emboîté le pas aux Asiatiques, notamment pour éliminer des problèmes de résidus d’acné, de cicatrices, de taches ou pour unifier leur teint. Pas de débats sur la dépigmentation en Amérique, car l’usage de ces crèmes ne sert apparemment pas en général, à camoufler un problème d’identité. Sauf l’exemple de Michael Jackson, mais ce cas relève d’une « pathologie personnelle ».

Sur le continent africain, paradoxalement dans les pays où le concept de négritude est le plus exacerbé, la dépigmentation est devenue plus problématique. Surtout en Afrique francophone, au Sénégal et au Congo (où beaucoup d’hommes s’éclaircissent la peau également). Le phénomène de dépigmentation est apparu en Afrique à la fin des années 60. L’éclaircissement de la peau par différents procédés est désormais pratiqué dans plusieurs régions (Togo, Mali, Afrique du Sud). C’est par les hôtesses de l’air puis des femmes d’affaires qui ont séjourné aux Etats-Unis, que les éclaircissants ont d’abord été introduits en Afrique, auprès d’une classe sociale privilégiée.

Initialement citadine, la dépigmentation s’est répandue dans les campagnes. Ce qui soulève un autre problème. Les produits cosmétiques à base d’hydroquinone, sont les moins chers donc beaucoup plus utilisés par celles qui n’ont pas de grands moyens. Et selon le Dr Andonaba, leur utilisation requiert une préparation préalable de la peau pour accélérer l’éclaircissement et obtenir un teint uniforme. Pour cela, les plus démunies élaborent des mixtures pour le moins « décapantes ». Les femmes utilisent de l’eau de javel pour se frotter la peau dans le but d’éliminer la mélanine [1] qui se trouve en surface, avant d’appliquer le produit qui se chargera de la destruction de la mélanine en profondeur.
« Etre plus clair comme les métis oui, comme les blancs, non. »

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Naomi Campbell, le modèle...

Les causes de cette pratique n’ont pas pu être définies exactement. Pourtant, Ferdinand Ezembe, psychologue à Paris spécialisé dans la psychologie des communautés africaines, l’affirme : « cette attitude des noires par rapport à la couleur de leur peau, procède d’un profond traumatisme post-colonial. Le blanc reste inconsciemment un modèle supérieur. Pas étonnant dans ces conditions qu’un teint clair s’inscrive effectivement comme un puissant critère de valeur dans la majeure partie des sociétés africaines ». Le site Grioo.com [2] va très loin. « Toute personne de race noire qui se dépigmente la peau est un grand complexé, qui a complètement honte d’être né noir. Il serait vraiment temps que les africains et particulièrement nos sœurs africaines se reprennent et soient fières de leur peau afin de mieux revendiquer leur identité culturelle. Si cela n’est pas, nous nous acheminons vers une auto-extermination de la race noire. Tous nos actes et pensées sont singés, mimés sur l’Occident et l’Amérique. Pour tout dire, la dépigmentation de la peau soit-elle à outrance ou pas est une véritable aliénation culturelle ».

Grioo.com cite pourtant le Dr Fatimata Ly, toujours nuancée, qui souligne de son côté que si la principale motivation des femmes est d’ordre purement esthétique avec 89 % des cas, 11 % des femmes ont recours à cette pratique dans un but thérapeutique. Et 41 % des femmes sont souvent guidées par « un suivi de la mode ainsi que par l’imitation des relations ». Pour la présidente d’AIIDA, « les arguments souvent brandis comme l’acculturation ne sauraient être considérés comme des explications plausibles ». Les femmes interrogées déclarent s’adonner à la pratique de l’éclaircissement et non au blanchissement. L’image du blanc comme modèle à suivre, est souvent réfutée par les adeptes de ces produits blanchissants, souligne Togosite.com dans un article mettant en garde contre la dépigmentation. Mais qui date déjà de 2006. « Etre plus clair comme les métis oui, comme les blancs, non. Quand tu es claire de peau, les hommes t’apprécient », témoigne Nabou. Angèle réfute l’accusation d’aliénation : « Je le fais un peu car ma peau n’est pas nette, tout simplement ».

Alors souci d’esthétisme, suivisme, méconnaissance ? Dans tous les cas, la dépigmentation volontaire ne concerne pas seulement la femme africaine même si elle est très répandue chez elle. Les asiatiques, les indiennes, les magrhébines, les afro-américaines et certaines antillaises la pratiquent également. Et nous, européens qui voulons à tout prix nous bronzer, nous transformant en lézards de plage, nous exposant dangereusement aux rayons et aux coups de soleil. Pour certains, crèmes auto-bronzantes ou monoï toutes ! Voir séances d’UV. Le monde à l’envers.

vendredi 11 juin 2010

La température est montée

Devant au score à l'heure de jeu, l'Afsud a finalement démarré son Mondial par un nul face au Mexique (1-1). Analyse: Le résultat nul reflète-t-il la partie ? (djkawika93)Les Bafana Bafana ont failli parfaitement lancer «leur» Coupe du monde. A dix minutes de la fin, ils menaient au score grâce à un magnifique but de leur milieu gauche Tshabalala. Mais Marquez a remis les pendules à l'heure. Cette égalisation n'est pas imméritée. Le Mexique a copieusement dominé la première période avec notamment sept occasions de but à deux. La vitesse et la verticalité du jeu des Mexicains auraient pu faire beaucoup de dégâts. Sans compter que Giovani Dos Santos s'est baladé. Mais les protégés de Javier Aguirre se sont éteints au retour des vestiaires. Les Bafana Bafana en ont alors profité pour accélérer et marquer.Pourquoi le but mexicain a-t-il été refusé ? (matko140 sisi jtape tt et KangourouJack35)Carlos Vela a fait trembler les filets à la 38e minute pour la première fois du match mais l'arbitre n'a pas hésité à refuser le but. Il a suivi son arbitre assistant, qui a immédiatement levé son drapeau. Le corps arbitral a eu raison. Sur le corner, Vela a été signalé hors jeu alors que Steven Pienaar se trouvait sur la ligne de but. Mais au moment précis de la déviation de Giovani pour Vela, le gardien de but était sorti et il devançait Vela. Dernier défenseur, Pienaar remplaçait donc numériquement son gardien. L'attaquant d'Arsenal était donc bien hors jeu.

Quelle était l'ambiance ? (sepre)La seconde période n'a ressemblé en rien à la première. Lors du premier acte, le Mexique a dominé et le public n'a pas particulièrement vibré. Il a plutôt tremblé à l'idée que les Aztèques ouvrent la marque. Puis après la pause, le but de Tshabalala a fait monter la température de plusieurs degrés et par conséquent le volume sonore. Quand 50 000 personnes soufflent dans un vuvuzela, le bruit est tout simplement assourdissant. Comme un nid d'abeille puissance mille et incessant. Irritant à la longue mais on s'y fait. Combien y avait-il de supporters mexicains ? (rigoulo)Evidemment, les supporters mexicains étaient loin d'être majoritaires pour ce match d'ouverture dans un Soccer City presque comble (94 700 places). Ils étaient cinq mille attendus et à première vue, ils étaient peut-être un peu plus, dispatchés par groupe de cinq cent environ à plusieurs endroits du stade. Plus de 80% des supporters étaient donc sud-africains, et quasiment tous portaient le célèbre maillot jaune de la sélection.

Les Mexicains semblent plus petits, est-ce vrai ? (syl2alf)L'Afrique du Sud et le Mexique font partie des deux plus petites sélections si l'on prend comme critère la taille de leurs joueurs. Sur les onze Bafana Bafana, cinq mesurent moins de 1,75m. Et huit Mexicains font moins d'1,80m. Deux mesurent 1,82m et Francisco Rodriguez, avec son 1,91m, est un intrus. Le gardien aztèque Oscar Perez, qui mesure 1,74m, est un peu le Jérémie Janot du Mexique. Comme le portier stéphanois, sa détente est incroyable. Pourquoi McCarthy ne joue pas avec les Bafana Bafana ? (housni3)Avant cette Coupe du monde, Benni McCarthy était la star des Bafana Bafana, le seul véritablement connu à l'étranger. Mais au tout dernier moment, Carlos Alberto Parreira a choisi de se passer de ses services. Le joueur de West Ham, qui a 32 ans, est loin du joueur qui flambait il y a quelques années avec le FC Porto. Physiquement pas au point en raison notamment d'une surcharge pondérale, il n'a pas convaincu Parreira lors de la préparation. Fêtard invétéré, il paie également une récente sortie nocturne un peu trop tardive et arrosée.David MICHEL, à Johannesburg

Balle au centre: 0-0 pour France-Uruguay

0-0, balle au centre

L'équipe de France entame le Mondial par un nul (0-0) contre l'Uruguay, en se créant très peu d'occasions. L'analyse de notre envoyé spécial.

0-0, balle au centre

Yoann Gourcuff n'a pu se défaire de la défense uruguayenne.

Emery Taisne, notre envoyé spécial au Cap, répond à vos questions après France-Uruguay (0-0), premier match des Bleus dans le Mondial.

Quels enseignements tirez-vous de ce match ? (Ibrisslead)Ce résultat n'est évidemment pas l'entrée en matière dont les Bleus rêvaient. Il n'hypothèque pas pour autant les chances de qualification tricolores. A titre d'exemple, en 2006, les joueurs de Raymond Domenech avaient débuté par deux nuls avant de monter progressivement en puissance, pour finalement se hisser en finale. Vendredi soir, leur prestation contre l'Uruguay est peut-être à inscrire dans ce cadre-là. Dans la lignée de leurs précédentes sorties, c'est sûr. En match de préparation comme en compétition officielle -et malgré le retour au 4-2-3-1-, le jeu de l'équipe de France penche toujours à gauche quand ses attaquants se montrent toujours aussi inefficaces. Seuls points positifs : malgré quelques légers flottements, la défense a donné des gages de solidité. Abou Diaby a, lui, confirmé les promesses affichées lors de ses précédentes entrées en jeu. Avec Franck Ribéry, il a été l'un des meilleurs joueurs français.

Pourquoi Florent Malouda était-il sur le banc ? (Aziza87)Ce n'est pas une sanction à l'accrochage qui les a opposés jeudi soir, ont assuré Florent Malouda et Raymond Domenech. La décision d'écarter le milieu de terrain de Chelsea relèverait de la volonté du sélectionneur d'installer un deuxième milieu défensif -Abou Diaby, en l'occurence- aux côté de Jérémy Toulalan. Après avoir effectué toute la préparation en 4-3-3, les Bleus sont revenus à leur ancien système, le 4-2-3-1, contre l'Uruguay. Quelle utilité d'avoir travaillé pendant trois semaines dans un shéma de jeu précis pour en changer le jour de la compétition ? "Vous ne savez pas si on ne va pas rejouer comme ça au prochain match", a répondu Patrice Evra. En 2006, Domenech avait déjà fait le coup. Anelka, Gourcuff et Govou ont semblé autant en difficulté (vendredi) soir que pendant les trois matches de préparation. Raymond Domenech doit-il s'acharner avec ces trois joueurs ? (Lhoren)La partition des Bleus contre l'Uruguay n'a clairement pas éteint les doutes sur la complémentarité de ce trio et les reproches qu'on peut lui adresser se comptent pêle-mêle. Outre le fait d'avoir manqué un but tout fait en début de match, Sidney Govou a été inexistant sur son côté droit. Toujours irrémédiablement attiré par le jeu, Nicolas Anelka s'est, lui, montré trop individualiste à l'image d'une balle de but enlevée à Govou alors qu'il se trouvait en position de hors-jeu. Quant à Yoann Gourcuff, victime parfois du manque de considération de ses équipiers, il a connu beaucoup trop de déchets dans ses tentatives. Le choix de changer appartient à Domenech, mais il apparaît acquis que la formule actuelle ne fonctionne pas. Problème : on dit du sélectionneur qu'il est têtu. Espoir : ce n'est peut-être pas totalement un hasard si Anelka, Gourcuff, puis Govou ont tous les trois été remplacés en cours de match...

Hugo Lloris a-t-il été inquiété par les attaquants uruguayens ? (asbh1911)
Le portier des Bleus a livré un match contrasté. Déterminant sur une frappe de Forlan au quart de jeu, il est apparu étonnamment fébrile à deux reprises en laissant échapper la balle, sans que cela prête à conséquence. Peut-être les effets de "Jabulani le Terrible", qu'il avait avoué redouter, mardi en conférence de presse... Si sa défense -souveraine dans les airs- l'a relativement épargné sur les coups de pied arrêtés, une dernière tentative non cadrée de Forlan lui a causé quelques sueurs froides.

Quelle était l'ambiance sur place ?
Il va falloir s'y habituer et préparer les cachets de Doliprane. Dans les stades sud-africains, le vuvuzela ne se tait jamais. Ce fait établi, à aucun moment l'ambiance dans le Green Point Stadium ne s'est réellement embrasée. Quelques frémissements à chaque situation chaude, mais c'est tout. La raison ? L'enceinte -qui a quasiment fait le plein- était très majoritairement composée de supporters des Bafana Bafana. Un début de ola a failli être lancé. Failli... - Emery TAISNE, au Cap

La dernière "prison" de Nelson Mandela | « Kenako »

La dernière "prison" de Nelson Mandela | « Kenako »

mercredi 9 juin 2010

Double emploi des médecins étatiques : Silence, on concurrence l'Etat

" La santé n'a pas de prix, mais elle a un coût ". Au nom de ce slogan des médecins versent dans la concurrence déloyale vis-à-vis de l'Etat, leur formateur et leur employeur.


http://www.malijet.com/index.php?news=21904

Actu du jour

Gouvernement
ATT face à la presse le 8 juin : Le départ de Modibo Sidibé se précise
22 Septembre, 10/06/2010 Commentaires [ 2 ] E-mail Imprimer

Le chef de l'Etat, Amadou Toumani Touré, a respecté, une fois de plus, la tradition qu'il a instaurée entre lui et les journalistes. Il s'agit de la conférence de presse qu'il anime à la faveur de l'anniversaire de son investiture, chaque 8 juin. Cette année, en plus des nombreuses réalisations égrenées, ATT a laissé entrevoir un départ très proche de Modibo Sidibé. Suivez mon regard.

Le président de la République était devant la presse, le mardi 8 juin, dans la salle des banquets de Koulouba. Il y avait le Premier ministre, Modibo Sidibé, la ministre en charge de la Communication, Mme Diarra Flantié Diallo et sa collègue en charge des institutions de la République, Fatoumata Guindo. Etaient également présents, les membres du Cabinet présidentiel, les chargés de communication des départements ministériels et d'imminents "anciens" journalistes.
http://www.maliweb.net/category.php?NID=61722

lundi 7 juin 2010

actualités maliennes

France: Une jeune Malienne dénonce en appel neuf années d'esclavage domestique ( 08 Jui 2010) - Une jeune Malienne a décrit lundi devant la cour d'appel de Paris l'esclavage domestique qu'elle dit avoir subi entre 1997 et 2006 près de Paris, tandis que le couple franco-malien chez lequel elle vivait a assuré qu'il souhaitait juste...
http://www.maliweb.net

dimanche 6 juin 2010

La Région Rhône-Alpes, encourage concrètement la mobilité étudiante et finance des bourses d’accueil pour des étudiants étrangers

La Région Rhône-Alpes, encourage concrètement la mobilité étudiante et finance des bourses d’accueil pour des étudiants étrangers

Bourses d’études : de la méthode pour vos recherches !

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Coopération

Pour Collusion avec des milieux islamistes douteux ! L'ex-chef rebelle, Iyad Ag Aghaly, conseiller consulaire, expulsé de l'Arabie Saoudite
22 Septembre, 07/06/2010
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Il y a à peine deux ans que le président de la République, Amadou Toumani Touré, dans sa grande générosité, a cru bon de nommer Iyad Ag Aghaly, un ancien rebelle, comme conseiller consulaire à Djeddah. Peine perdue!
Tout le monde a positivement apprécié cette promotion, bien que l'intéressé n'ait pas les compétences requises. Tout le monde mettait cette élévation au compte d'une gestion politique de la situation sécuritaire dans la région de Kidal. Puisqu'Iyad Ag Aghaly est peint comme étant le grand manitou des bandits armés de Kidal. Il jouait à l'entre deux chaises.
En effet, cet indomptable de l'Adrar des Ifoghas poussait les Bahanga, Fagaga, Oumar Bah et autres Hamada Ag Bibi à s'attaquer aux symboles de l'Etat, à tuer les militaires, à couper les routes en dévalisant les paisibles citoyens de leurs biens. Et tentait, en même temps, à s'imposer à Koulouba comme médiateur d'une crise qu'il a lui-même enfantée. Il prenait le beurre et l'argent du beurre.
Face à cette pratique, ATT l'a donc envoyé à Djeddah pour l'éloigner de sa base et travailler, par la même occasion, à une résolution pacifique de l'insécurité qu'il avait engendrée. Mais, c'était sans compter sur les allures islamistes qu'Iyad avait épousé en s'intéressant à une secte qu'on appelle la "Dawha", exportée à Kidal par le pakistanais Peshawar.
Depuis, lyad est devenu un homme très bizarre. Il mène une vie discrète et ne sort presque jamais des mosquées. C'est ce personnage qu'ATT a envoyé à Djeddah, dans la représentation consulaire du Mali, en qualité de conseiller. Malencontreusement, Iyad n'a pas changé et a poursuivi ses bizarreries dans cette Ville Sainte de Djiddah. Les services de renseignement du Royaume l'ont filé durant une bonne période et ont conclu qu'il est en collusion avec des milieux islamistes douteux. Avant de le déclarer : "persona non grata" et de l'expulser vers Paris. Là également, Iyad se promenait, semble t-il, dans les différentes mosquées. Aux dernières nouvelles, il est rentré à Bamako, la semaine dernière.
Rappelons qu'Iyad Ag Aghaly est le père de la rébellion des années 1990. En effet, en 1988, un groupe appelé le Mouvement pour la libération de l'Azawad (MPLA) voit le jour. Son secrétaire général, Iyad Ag Aghaly, déclencha une rébellion dans la nuit du 28 juin 1990. Deux attaques furent lancées par un groupe de 50 hommes armés. Cette opération se solda par la mort de quatre personnes à Tidermène et de 14 à Ménaka, dont 4 soldats maliens. Après les accords de Tamanrasset du 6 janvier 1991, le MPLA se scinda en plusieurs groupes : le Front Populaire de l'Azawad (FPLA), l'Armée révolutionnaire de Libération de l'Azawad (l'ARLA) et le Mouvement Populaire de l'Azawad (MPA) d'Iyad Ag Aghaly. Il est le premier à déposer les armes et à inscrire ses actions dans le cadre d'une négociation pacifique. La suite est connue jusqu'à la reprise des hostilités le 23 mai 2006. Et le repli des bandits armés dans le maquis de Teghagharet, suivi des négociations en Algérie, soldées par l'Accord d'Alger du 4 juillet de la même année.
A suivre...

Chahana TAKIOU
http://www.maliweb.net/category.php?NID=61524&intr=