samedi 19 juin 2010
lundi 14 juin 2010
Dépigmentation de la peau : au-delà du complexe, des raisons…complexe
Les crèmes pour éclaircir la peau connaissent un essor inquiétant en Afrique. Des produits utilisés en médecine pour traiter des cas graves d’allergies, de chocs hémorragiques... Mais ayant découvert qu’ils dépigmentent, les gens en font un usage abusif, dangereux pour leur santé : problèmes dermatologiques, maladies graves…On suspecte aujourd’hui des conséquences gynécologiques pour les femmes. Le Docteur Fatimata Ly, présidente de l’association internationale d’information sur la dépigmentation artificielle (AIIDA), a organisé une journée de sensibilisation le 17 mai dernier au Sénégal et fait le point sur Afrik.com. Une pratique qui malgré les dangers prend de l’ampleur et dont les causes demeurent complexes.
On suspecte fortement les corticoïdes, présentes dans les produits éclaircissants, d’entraîner des accouchements de bébés avec un plus petit poids de naissance, des risques de stérilité... Fatimata Ly reste néanmoins prudente. Selon elle, il faudrait réaliser d’autres études pour prouver les conséquences gynécologiques. En tout cas, les dangers pour la santé sont multiples (hypertension, diabète, problèmes osseux, cécité...). Selon une étude réalisée en 2004, par une équipe de dermatologues à Bobo-Dioulasso, au Burkina-Faso, sur 100 femmes, 50 utilisent des produits dépigmentants. « Le phénomène a pris tellement d’ampleur qu’il est devenu le troisième problème de santé publique dans ce pays, après le paludisme et les maladies respiratoires », affirme le Docteur Andonaba.
Quant à Mulumba wa Tshita, chimiste au Service de toxicologie à l’Institut national des recherches biologiques en RD Congo, ce dernier a affirmé le 29 mai à l’agence Panafricaine de presse (PANA) : « les utilisateurs des produits de dépigmentation, nombreux en RD Congo, s’exposent à plusieurs complications dermatologiques, dont le cancer de la peau et d’autres tumeurs. » Plus choc encore : « sur 250 personnes qui se dépigmentent, il a été enregistré 5 cas de décès. La dépigmentation tue », a lâché le Docteur Thierno Dieng, de l’Hôpital le Dantec à Dakar (Sénégal) le 17 mai, à l’occasion de la conférence nationale sur le sujet.
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crédit photo : www.congoforum.be
Filières parallèles
Au-delà de ces maladies, la peau déguste : acné, brûlures, mycoses, eczéma... Les femmes souffrent de cicatrisations difficiles. Et voient leur peau décliner en plusieurs teintes au gré des agressions solaires. Devenue trop fragile, elle se couvre de taches noires, et rend difficile une intervention chirurgicale au cas où la personne a un problème. Et dans certains cas, les allergies entraînent le pire. La pathologie dermatologique est la deuxième cause de mortalité après le paludisme au Sénégal. Les femmes pratiquant la dépigmentation utilisent des produits contenant de l’hydroquinone (substance qui colorie la peau) à forte concentration. La dose à usage médical ne doit pas dépassée 2 %. Certains produits vont jusqu’à 22 %. Un arrêt à temps peut éviter certaines conséquences lointaines et minimiser les séquelles déjà installées sur la peau, sans les supprimer totalement. Interdite dans l’Union européenne depuis février 2001 (elle provoquerait le cancer), on trouverait pourtant à Paris, dans certains marchés, des produits contenant de l’hydroquinone.
Au Sénégal, la dépigmentation est interdite chez les élèves des cours élémentaire, primaire et secondaire. Mais rien n’est fait contre la vente des produits à base d’hydroquinone. Les spécialistes sénégalais de la peau ont appelé en 2000 déjà, le gouvernement à interdire l’importation des produits éclaircissants (en provenance de Grande Bretagne, des Etats Unis, du Nigeria, du Pakistan…). Une mesure de ce type a été prise en 1995 en Gambie et en 1992 en Afrique du Sud. Les résultats restent mitigés car des filières parallèles d’approvisionnement se développent. « En RD Congo, le ministère de la Santé publique a déjà interdit la vente et l’usage de produits à base d’hydroquinone sur les marchés, voire même la publicité de ces produits à la télévision. Mais les fabricants et les médias font la sourde oreille », déplore le chimiste Mulumba wa Tshita.
Eau de javel
La dépigmentation de la peau daterait de la seconde guerre mondiale selon Togosite.com. Les militaires noirs américains, basés en Asie du Sud, ont découvert que les femmes asiatiques utilisaient des produits pour obtenir un teint laiteux et plus clair. Ils auraient « rapporté ces crèmes dans leurs bagages pour leurs sœurs, mères ou épouses en quête de nouveautés cosmétiques ». Les noires américaines auraient vite emboîté le pas aux Asiatiques, notamment pour éliminer des problèmes de résidus d’acné, de cicatrices, de taches ou pour unifier leur teint. Pas de débats sur la dépigmentation en Amérique, car l’usage de ces crèmes ne sert apparemment pas en général, à camoufler un problème d’identité. Sauf l’exemple de Michael Jackson, mais ce cas relève d’une « pathologie personnelle ».
Sur le continent africain, paradoxalement dans les pays où le concept de négritude est le plus exacerbé, la dépigmentation est devenue plus problématique. Surtout en Afrique francophone, au Sénégal et au Congo (où beaucoup d’hommes s’éclaircissent la peau également). Le phénomène de dépigmentation est apparu en Afrique à la fin des années 60. L’éclaircissement de la peau par différents procédés est désormais pratiqué dans plusieurs régions (Togo, Mali, Afrique du Sud). C’est par les hôtesses de l’air puis des femmes d’affaires qui ont séjourné aux Etats-Unis, que les éclaircissants ont d’abord été introduits en Afrique, auprès d’une classe sociale privilégiée.
Initialement citadine, la dépigmentation s’est répandue dans les campagnes. Ce qui soulève un autre problème. Les produits cosmétiques à base d’hydroquinone, sont les moins chers donc beaucoup plus utilisés par celles qui n’ont pas de grands moyens. Et selon le Dr Andonaba, leur utilisation requiert une préparation préalable de la peau pour accélérer l’éclaircissement et obtenir un teint uniforme. Pour cela, les plus démunies élaborent des mixtures pour le moins « décapantes ». Les femmes utilisent de l’eau de javel pour se frotter la peau dans le but d’éliminer la mélanine [1] qui se trouve en surface, avant d’appliquer le produit qui se chargera de la destruction de la mélanine en profondeur.
« Etre plus clair comme les métis oui, comme les blancs, non. »
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Naomi Campbell, le modèle...
Les causes de cette pratique n’ont pas pu être définies exactement. Pourtant, Ferdinand Ezembe, psychologue à Paris spécialisé dans la psychologie des communautés africaines, l’affirme : « cette attitude des noires par rapport à la couleur de leur peau, procède d’un profond traumatisme post-colonial. Le blanc reste inconsciemment un modèle supérieur. Pas étonnant dans ces conditions qu’un teint clair s’inscrive effectivement comme un puissant critère de valeur dans la majeure partie des sociétés africaines ». Le site Grioo.com [2] va très loin. « Toute personne de race noire qui se dépigmente la peau est un grand complexé, qui a complètement honte d’être né noir. Il serait vraiment temps que les africains et particulièrement nos sœurs africaines se reprennent et soient fières de leur peau afin de mieux revendiquer leur identité culturelle. Si cela n’est pas, nous nous acheminons vers une auto-extermination de la race noire. Tous nos actes et pensées sont singés, mimés sur l’Occident et l’Amérique. Pour tout dire, la dépigmentation de la peau soit-elle à outrance ou pas est une véritable aliénation culturelle ».
Grioo.com cite pourtant le Dr Fatimata Ly, toujours nuancée, qui souligne de son côté que si la principale motivation des femmes est d’ordre purement esthétique avec 89 % des cas, 11 % des femmes ont recours à cette pratique dans un but thérapeutique. Et 41 % des femmes sont souvent guidées par « un suivi de la mode ainsi que par l’imitation des relations ». Pour la présidente d’AIIDA, « les arguments souvent brandis comme l’acculturation ne sauraient être considérés comme des explications plausibles ». Les femmes interrogées déclarent s’adonner à la pratique de l’éclaircissement et non au blanchissement. L’image du blanc comme modèle à suivre, est souvent réfutée par les adeptes de ces produits blanchissants, souligne Togosite.com dans un article mettant en garde contre la dépigmentation. Mais qui date déjà de 2006. « Etre plus clair comme les métis oui, comme les blancs, non. Quand tu es claire de peau, les hommes t’apprécient », témoigne Nabou. Angèle réfute l’accusation d’aliénation : « Je le fais un peu car ma peau n’est pas nette, tout simplement ».
Alors souci d’esthétisme, suivisme, méconnaissance ? Dans tous les cas, la dépigmentation volontaire ne concerne pas seulement la femme africaine même si elle est très répandue chez elle. Les asiatiques, les indiennes, les magrhébines, les afro-américaines et certaines antillaises la pratiquent également. Et nous, européens qui voulons à tout prix nous bronzer, nous transformant en lézards de plage, nous exposant dangereusement aux rayons et aux coups de soleil. Pour certains, crèmes auto-bronzantes ou monoï toutes ! Voir séances d’UV. Le monde à l’envers.
On suspecte fortement les corticoïdes, présentes dans les produits éclaircissants, d’entraîner des accouchements de bébés avec un plus petit poids de naissance, des risques de stérilité... Fatimata Ly reste néanmoins prudente. Selon elle, il faudrait réaliser d’autres études pour prouver les conséquences gynécologiques. En tout cas, les dangers pour la santé sont multiples (hypertension, diabète, problèmes osseux, cécité...). Selon une étude réalisée en 2004, par une équipe de dermatologues à Bobo-Dioulasso, au Burkina-Faso, sur 100 femmes, 50 utilisent des produits dépigmentants. « Le phénomène a pris tellement d’ampleur qu’il est devenu le troisième problème de santé publique dans ce pays, après le paludisme et les maladies respiratoires », affirme le Docteur Andonaba.
Quant à Mulumba wa Tshita, chimiste au Service de toxicologie à l’Institut national des recherches biologiques en RD Congo, ce dernier a affirmé le 29 mai à l’agence Panafricaine de presse (PANA) : « les utilisateurs des produits de dépigmentation, nombreux en RD Congo, s’exposent à plusieurs complications dermatologiques, dont le cancer de la peau et d’autres tumeurs. » Plus choc encore : « sur 250 personnes qui se dépigmentent, il a été enregistré 5 cas de décès. La dépigmentation tue », a lâché le Docteur Thierno Dieng, de l’Hôpital le Dantec à Dakar (Sénégal) le 17 mai, à l’occasion de la conférence nationale sur le sujet.
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crédit photo : www.congoforum.be
Filières parallèles
Au-delà de ces maladies, la peau déguste : acné, brûlures, mycoses, eczéma... Les femmes souffrent de cicatrisations difficiles. Et voient leur peau décliner en plusieurs teintes au gré des agressions solaires. Devenue trop fragile, elle se couvre de taches noires, et rend difficile une intervention chirurgicale au cas où la personne a un problème. Et dans certains cas, les allergies entraînent le pire. La pathologie dermatologique est la deuxième cause de mortalité après le paludisme au Sénégal. Les femmes pratiquant la dépigmentation utilisent des produits contenant de l’hydroquinone (substance qui colorie la peau) à forte concentration. La dose à usage médical ne doit pas dépassée 2 %. Certains produits vont jusqu’à 22 %. Un arrêt à temps peut éviter certaines conséquences lointaines et minimiser les séquelles déjà installées sur la peau, sans les supprimer totalement. Interdite dans l’Union européenne depuis février 2001 (elle provoquerait le cancer), on trouverait pourtant à Paris, dans certains marchés, des produits contenant de l’hydroquinone.
Au Sénégal, la dépigmentation est interdite chez les élèves des cours élémentaire, primaire et secondaire. Mais rien n’est fait contre la vente des produits à base d’hydroquinone. Les spécialistes sénégalais de la peau ont appelé en 2000 déjà, le gouvernement à interdire l’importation des produits éclaircissants (en provenance de Grande Bretagne, des Etats Unis, du Nigeria, du Pakistan…). Une mesure de ce type a été prise en 1995 en Gambie et en 1992 en Afrique du Sud. Les résultats restent mitigés car des filières parallèles d’approvisionnement se développent. « En RD Congo, le ministère de la Santé publique a déjà interdit la vente et l’usage de produits à base d’hydroquinone sur les marchés, voire même la publicité de ces produits à la télévision. Mais les fabricants et les médias font la sourde oreille », déplore le chimiste Mulumba wa Tshita.
Eau de javel
La dépigmentation de la peau daterait de la seconde guerre mondiale selon Togosite.com. Les militaires noirs américains, basés en Asie du Sud, ont découvert que les femmes asiatiques utilisaient des produits pour obtenir un teint laiteux et plus clair. Ils auraient « rapporté ces crèmes dans leurs bagages pour leurs sœurs, mères ou épouses en quête de nouveautés cosmétiques ». Les noires américaines auraient vite emboîté le pas aux Asiatiques, notamment pour éliminer des problèmes de résidus d’acné, de cicatrices, de taches ou pour unifier leur teint. Pas de débats sur la dépigmentation en Amérique, car l’usage de ces crèmes ne sert apparemment pas en général, à camoufler un problème d’identité. Sauf l’exemple de Michael Jackson, mais ce cas relève d’une « pathologie personnelle ».
Sur le continent africain, paradoxalement dans les pays où le concept de négritude est le plus exacerbé, la dépigmentation est devenue plus problématique. Surtout en Afrique francophone, au Sénégal et au Congo (où beaucoup d’hommes s’éclaircissent la peau également). Le phénomène de dépigmentation est apparu en Afrique à la fin des années 60. L’éclaircissement de la peau par différents procédés est désormais pratiqué dans plusieurs régions (Togo, Mali, Afrique du Sud). C’est par les hôtesses de l’air puis des femmes d’affaires qui ont séjourné aux Etats-Unis, que les éclaircissants ont d’abord été introduits en Afrique, auprès d’une classe sociale privilégiée.
Initialement citadine, la dépigmentation s’est répandue dans les campagnes. Ce qui soulève un autre problème. Les produits cosmétiques à base d’hydroquinone, sont les moins chers donc beaucoup plus utilisés par celles qui n’ont pas de grands moyens. Et selon le Dr Andonaba, leur utilisation requiert une préparation préalable de la peau pour accélérer l’éclaircissement et obtenir un teint uniforme. Pour cela, les plus démunies élaborent des mixtures pour le moins « décapantes ». Les femmes utilisent de l’eau de javel pour se frotter la peau dans le but d’éliminer la mélanine [1] qui se trouve en surface, avant d’appliquer le produit qui se chargera de la destruction de la mélanine en profondeur.
« Etre plus clair comme les métis oui, comme les blancs, non. »
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Naomi Campbell, le modèle...
Les causes de cette pratique n’ont pas pu être définies exactement. Pourtant, Ferdinand Ezembe, psychologue à Paris spécialisé dans la psychologie des communautés africaines, l’affirme : « cette attitude des noires par rapport à la couleur de leur peau, procède d’un profond traumatisme post-colonial. Le blanc reste inconsciemment un modèle supérieur. Pas étonnant dans ces conditions qu’un teint clair s’inscrive effectivement comme un puissant critère de valeur dans la majeure partie des sociétés africaines ». Le site Grioo.com [2] va très loin. « Toute personne de race noire qui se dépigmente la peau est un grand complexé, qui a complètement honte d’être né noir. Il serait vraiment temps que les africains et particulièrement nos sœurs africaines se reprennent et soient fières de leur peau afin de mieux revendiquer leur identité culturelle. Si cela n’est pas, nous nous acheminons vers une auto-extermination de la race noire. Tous nos actes et pensées sont singés, mimés sur l’Occident et l’Amérique. Pour tout dire, la dépigmentation de la peau soit-elle à outrance ou pas est une véritable aliénation culturelle ».
Grioo.com cite pourtant le Dr Fatimata Ly, toujours nuancée, qui souligne de son côté que si la principale motivation des femmes est d’ordre purement esthétique avec 89 % des cas, 11 % des femmes ont recours à cette pratique dans un but thérapeutique. Et 41 % des femmes sont souvent guidées par « un suivi de la mode ainsi que par l’imitation des relations ». Pour la présidente d’AIIDA, « les arguments souvent brandis comme l’acculturation ne sauraient être considérés comme des explications plausibles ». Les femmes interrogées déclarent s’adonner à la pratique de l’éclaircissement et non au blanchissement. L’image du blanc comme modèle à suivre, est souvent réfutée par les adeptes de ces produits blanchissants, souligne Togosite.com dans un article mettant en garde contre la dépigmentation. Mais qui date déjà de 2006. « Etre plus clair comme les métis oui, comme les blancs, non. Quand tu es claire de peau, les hommes t’apprécient », témoigne Nabou. Angèle réfute l’accusation d’aliénation : « Je le fais un peu car ma peau n’est pas nette, tout simplement ».
Alors souci d’esthétisme, suivisme, méconnaissance ? Dans tous les cas, la dépigmentation volontaire ne concerne pas seulement la femme africaine même si elle est très répandue chez elle. Les asiatiques, les indiennes, les magrhébines, les afro-américaines et certaines antillaises la pratiquent également. Et nous, européens qui voulons à tout prix nous bronzer, nous transformant en lézards de plage, nous exposant dangereusement aux rayons et aux coups de soleil. Pour certains, crèmes auto-bronzantes ou monoï toutes ! Voir séances d’UV. Le monde à l’envers.
vendredi 11 juin 2010
La température est montée
Devant au score à l'heure de jeu, l'Afsud a finalement démarré son Mondial par un nul face au Mexique (1-1). Analyse: Le résultat nul reflète-t-il la partie ? (djkawika93)Les Bafana Bafana ont failli parfaitement lancer «leur» Coupe du monde. A dix minutes de la fin, ils menaient au score grâce à un magnifique but de leur milieu gauche Tshabalala. Mais Marquez a remis les pendules à l'heure. Cette égalisation n'est pas imméritée. Le Mexique a copieusement dominé la première période avec notamment sept occasions de but à deux. La vitesse et la verticalité du jeu des Mexicains auraient pu faire beaucoup de dégâts. Sans compter que Giovani Dos Santos s'est baladé. Mais les protégés de Javier Aguirre se sont éteints au retour des vestiaires. Les Bafana Bafana en ont alors profité pour accélérer et marquer.Pourquoi le but mexicain a-t-il été refusé ? (matko140 sisi jtape tt et KangourouJack35)Carlos Vela a fait trembler les filets à la 38e minute pour la première fois du match mais l'arbitre n'a pas hésité à refuser le but. Il a suivi son arbitre assistant, qui a immédiatement levé son drapeau. Le corps arbitral a eu raison. Sur le corner, Vela a été signalé hors jeu alors que Steven Pienaar se trouvait sur la ligne de but. Mais au moment précis de la déviation de Giovani pour Vela, le gardien de but était sorti et il devançait Vela. Dernier défenseur, Pienaar remplaçait donc numériquement son gardien. L'attaquant d'Arsenal était donc bien hors jeu.
Quelle était l'ambiance ? (sepre)La seconde période n'a ressemblé en rien à la première. Lors du premier acte, le Mexique a dominé et le public n'a pas particulièrement vibré. Il a plutôt tremblé à l'idée que les Aztèques ouvrent la marque. Puis après la pause, le but de Tshabalala a fait monter la température de plusieurs degrés et par conséquent le volume sonore. Quand 50 000 personnes soufflent dans un vuvuzela, le bruit est tout simplement assourdissant. Comme un nid d'abeille puissance mille et incessant. Irritant à la longue mais on s'y fait. Combien y avait-il de supporters mexicains ? (rigoulo)Evidemment, les supporters mexicains étaient loin d'être majoritaires pour ce match d'ouverture dans un Soccer City presque comble (94 700 places). Ils étaient cinq mille attendus et à première vue, ils étaient peut-être un peu plus, dispatchés par groupe de cinq cent environ à plusieurs endroits du stade. Plus de 80% des supporters étaient donc sud-africains, et quasiment tous portaient le célèbre maillot jaune de la sélection.
Les Mexicains semblent plus petits, est-ce vrai ? (syl2alf)L'Afrique du Sud et le Mexique font partie des deux plus petites sélections si l'on prend comme critère la taille de leurs joueurs. Sur les onze Bafana Bafana, cinq mesurent moins de 1,75m. Et huit Mexicains font moins d'1,80m. Deux mesurent 1,82m et Francisco Rodriguez, avec son 1,91m, est un intrus. Le gardien aztèque Oscar Perez, qui mesure 1,74m, est un peu le Jérémie Janot du Mexique. Comme le portier stéphanois, sa détente est incroyable. Pourquoi McCarthy ne joue pas avec les Bafana Bafana ? (housni3)Avant cette Coupe du monde, Benni McCarthy était la star des Bafana Bafana, le seul véritablement connu à l'étranger. Mais au tout dernier moment, Carlos Alberto Parreira a choisi de se passer de ses services. Le joueur de West Ham, qui a 32 ans, est loin du joueur qui flambait il y a quelques années avec le FC Porto. Physiquement pas au point en raison notamment d'une surcharge pondérale, il n'a pas convaincu Parreira lors de la préparation. Fêtard invétéré, il paie également une récente sortie nocturne un peu trop tardive et arrosée.David MICHEL, à Johannesburg
Quelle était l'ambiance ? (sepre)La seconde période n'a ressemblé en rien à la première. Lors du premier acte, le Mexique a dominé et le public n'a pas particulièrement vibré. Il a plutôt tremblé à l'idée que les Aztèques ouvrent la marque. Puis après la pause, le but de Tshabalala a fait monter la température de plusieurs degrés et par conséquent le volume sonore. Quand 50 000 personnes soufflent dans un vuvuzela, le bruit est tout simplement assourdissant. Comme un nid d'abeille puissance mille et incessant. Irritant à la longue mais on s'y fait. Combien y avait-il de supporters mexicains ? (rigoulo)Evidemment, les supporters mexicains étaient loin d'être majoritaires pour ce match d'ouverture dans un Soccer City presque comble (94 700 places). Ils étaient cinq mille attendus et à première vue, ils étaient peut-être un peu plus, dispatchés par groupe de cinq cent environ à plusieurs endroits du stade. Plus de 80% des supporters étaient donc sud-africains, et quasiment tous portaient le célèbre maillot jaune de la sélection.
Les Mexicains semblent plus petits, est-ce vrai ? (syl2alf)L'Afrique du Sud et le Mexique font partie des deux plus petites sélections si l'on prend comme critère la taille de leurs joueurs. Sur les onze Bafana Bafana, cinq mesurent moins de 1,75m. Et huit Mexicains font moins d'1,80m. Deux mesurent 1,82m et Francisco Rodriguez, avec son 1,91m, est un intrus. Le gardien aztèque Oscar Perez, qui mesure 1,74m, est un peu le Jérémie Janot du Mexique. Comme le portier stéphanois, sa détente est incroyable. Pourquoi McCarthy ne joue pas avec les Bafana Bafana ? (housni3)Avant cette Coupe du monde, Benni McCarthy était la star des Bafana Bafana, le seul véritablement connu à l'étranger. Mais au tout dernier moment, Carlos Alberto Parreira a choisi de se passer de ses services. Le joueur de West Ham, qui a 32 ans, est loin du joueur qui flambait il y a quelques années avec le FC Porto. Physiquement pas au point en raison notamment d'une surcharge pondérale, il n'a pas convaincu Parreira lors de la préparation. Fêtard invétéré, il paie également une récente sortie nocturne un peu trop tardive et arrosée.David MICHEL, à Johannesburg
Balle au centre: 0-0 pour France-Uruguay
0-0, balle au centre
L'équipe de France entame le Mondial par un nul (0-0) contre l'Uruguay, en se créant très peu d'occasions. L'analyse de notre envoyé spécial.
0-0, balle au centre
Yoann Gourcuff n'a pu se défaire de la défense uruguayenne.
Emery Taisne, notre envoyé spécial au Cap, répond à vos questions après France-Uruguay (0-0), premier match des Bleus dans le Mondial.
Quels enseignements tirez-vous de ce match ? (Ibrisslead)Ce résultat n'est évidemment pas l'entrée en matière dont les Bleus rêvaient. Il n'hypothèque pas pour autant les chances de qualification tricolores. A titre d'exemple, en 2006, les joueurs de Raymond Domenech avaient débuté par deux nuls avant de monter progressivement en puissance, pour finalement se hisser en finale. Vendredi soir, leur prestation contre l'Uruguay est peut-être à inscrire dans ce cadre-là. Dans la lignée de leurs précédentes sorties, c'est sûr. En match de préparation comme en compétition officielle -et malgré le retour au 4-2-3-1-, le jeu de l'équipe de France penche toujours à gauche quand ses attaquants se montrent toujours aussi inefficaces. Seuls points positifs : malgré quelques légers flottements, la défense a donné des gages de solidité. Abou Diaby a, lui, confirmé les promesses affichées lors de ses précédentes entrées en jeu. Avec Franck Ribéry, il a été l'un des meilleurs joueurs français.
Pourquoi Florent Malouda était-il sur le banc ? (Aziza87)Ce n'est pas une sanction à l'accrochage qui les a opposés jeudi soir, ont assuré Florent Malouda et Raymond Domenech. La décision d'écarter le milieu de terrain de Chelsea relèverait de la volonté du sélectionneur d'installer un deuxième milieu défensif -Abou Diaby, en l'occurence- aux côté de Jérémy Toulalan. Après avoir effectué toute la préparation en 4-3-3, les Bleus sont revenus à leur ancien système, le 4-2-3-1, contre l'Uruguay. Quelle utilité d'avoir travaillé pendant trois semaines dans un shéma de jeu précis pour en changer le jour de la compétition ? "Vous ne savez pas si on ne va pas rejouer comme ça au prochain match", a répondu Patrice Evra. En 2006, Domenech avait déjà fait le coup. Anelka, Gourcuff et Govou ont semblé autant en difficulté (vendredi) soir que pendant les trois matches de préparation. Raymond Domenech doit-il s'acharner avec ces trois joueurs ? (Lhoren)La partition des Bleus contre l'Uruguay n'a clairement pas éteint les doutes sur la complémentarité de ce trio et les reproches qu'on peut lui adresser se comptent pêle-mêle. Outre le fait d'avoir manqué un but tout fait en début de match, Sidney Govou a été inexistant sur son côté droit. Toujours irrémédiablement attiré par le jeu, Nicolas Anelka s'est, lui, montré trop individualiste à l'image d'une balle de but enlevée à Govou alors qu'il se trouvait en position de hors-jeu. Quant à Yoann Gourcuff, victime parfois du manque de considération de ses équipiers, il a connu beaucoup trop de déchets dans ses tentatives. Le choix de changer appartient à Domenech, mais il apparaît acquis que la formule actuelle ne fonctionne pas. Problème : on dit du sélectionneur qu'il est têtu. Espoir : ce n'est peut-être pas totalement un hasard si Anelka, Gourcuff, puis Govou ont tous les trois été remplacés en cours de match...
Hugo Lloris a-t-il été inquiété par les attaquants uruguayens ? (asbh1911)
Le portier des Bleus a livré un match contrasté. Déterminant sur une frappe de Forlan au quart de jeu, il est apparu étonnamment fébrile à deux reprises en laissant échapper la balle, sans que cela prête à conséquence. Peut-être les effets de "Jabulani le Terrible", qu'il avait avoué redouter, mardi en conférence de presse... Si sa défense -souveraine dans les airs- l'a relativement épargné sur les coups de pied arrêtés, une dernière tentative non cadrée de Forlan lui a causé quelques sueurs froides.
Quelle était l'ambiance sur place ?
Il va falloir s'y habituer et préparer les cachets de Doliprane. Dans les stades sud-africains, le vuvuzela ne se tait jamais. Ce fait établi, à aucun moment l'ambiance dans le Green Point Stadium ne s'est réellement embrasée. Quelques frémissements à chaque situation chaude, mais c'est tout. La raison ? L'enceinte -qui a quasiment fait le plein- était très majoritairement composée de supporters des Bafana Bafana. Un début de ola a failli être lancé. Failli... - Emery TAISNE, au Cap
L'équipe de France entame le Mondial par un nul (0-0) contre l'Uruguay, en se créant très peu d'occasions. L'analyse de notre envoyé spécial.
0-0, balle au centre
Yoann Gourcuff n'a pu se défaire de la défense uruguayenne.
Emery Taisne, notre envoyé spécial au Cap, répond à vos questions après France-Uruguay (0-0), premier match des Bleus dans le Mondial.
Quels enseignements tirez-vous de ce match ? (Ibrisslead)Ce résultat n'est évidemment pas l'entrée en matière dont les Bleus rêvaient. Il n'hypothèque pas pour autant les chances de qualification tricolores. A titre d'exemple, en 2006, les joueurs de Raymond Domenech avaient débuté par deux nuls avant de monter progressivement en puissance, pour finalement se hisser en finale. Vendredi soir, leur prestation contre l'Uruguay est peut-être à inscrire dans ce cadre-là. Dans la lignée de leurs précédentes sorties, c'est sûr. En match de préparation comme en compétition officielle -et malgré le retour au 4-2-3-1-, le jeu de l'équipe de France penche toujours à gauche quand ses attaquants se montrent toujours aussi inefficaces. Seuls points positifs : malgré quelques légers flottements, la défense a donné des gages de solidité. Abou Diaby a, lui, confirmé les promesses affichées lors de ses précédentes entrées en jeu. Avec Franck Ribéry, il a été l'un des meilleurs joueurs français.
Pourquoi Florent Malouda était-il sur le banc ? (Aziza87)Ce n'est pas une sanction à l'accrochage qui les a opposés jeudi soir, ont assuré Florent Malouda et Raymond Domenech. La décision d'écarter le milieu de terrain de Chelsea relèverait de la volonté du sélectionneur d'installer un deuxième milieu défensif -Abou Diaby, en l'occurence- aux côté de Jérémy Toulalan. Après avoir effectué toute la préparation en 4-3-3, les Bleus sont revenus à leur ancien système, le 4-2-3-1, contre l'Uruguay. Quelle utilité d'avoir travaillé pendant trois semaines dans un shéma de jeu précis pour en changer le jour de la compétition ? "Vous ne savez pas si on ne va pas rejouer comme ça au prochain match", a répondu Patrice Evra. En 2006, Domenech avait déjà fait le coup. Anelka, Gourcuff et Govou ont semblé autant en difficulté (vendredi) soir que pendant les trois matches de préparation. Raymond Domenech doit-il s'acharner avec ces trois joueurs ? (Lhoren)La partition des Bleus contre l'Uruguay n'a clairement pas éteint les doutes sur la complémentarité de ce trio et les reproches qu'on peut lui adresser se comptent pêle-mêle. Outre le fait d'avoir manqué un but tout fait en début de match, Sidney Govou a été inexistant sur son côté droit. Toujours irrémédiablement attiré par le jeu, Nicolas Anelka s'est, lui, montré trop individualiste à l'image d'une balle de but enlevée à Govou alors qu'il se trouvait en position de hors-jeu. Quant à Yoann Gourcuff, victime parfois du manque de considération de ses équipiers, il a connu beaucoup trop de déchets dans ses tentatives. Le choix de changer appartient à Domenech, mais il apparaît acquis que la formule actuelle ne fonctionne pas. Problème : on dit du sélectionneur qu'il est têtu. Espoir : ce n'est peut-être pas totalement un hasard si Anelka, Gourcuff, puis Govou ont tous les trois été remplacés en cours de match...
Hugo Lloris a-t-il été inquiété par les attaquants uruguayens ? (asbh1911)
Le portier des Bleus a livré un match contrasté. Déterminant sur une frappe de Forlan au quart de jeu, il est apparu étonnamment fébrile à deux reprises en laissant échapper la balle, sans que cela prête à conséquence. Peut-être les effets de "Jabulani le Terrible", qu'il avait avoué redouter, mardi en conférence de presse... Si sa défense -souveraine dans les airs- l'a relativement épargné sur les coups de pied arrêtés, une dernière tentative non cadrée de Forlan lui a causé quelques sueurs froides.
Quelle était l'ambiance sur place ?
Il va falloir s'y habituer et préparer les cachets de Doliprane. Dans les stades sud-africains, le vuvuzela ne se tait jamais. Ce fait établi, à aucun moment l'ambiance dans le Green Point Stadium ne s'est réellement embrasée. Quelques frémissements à chaque situation chaude, mais c'est tout. La raison ? L'enceinte -qui a quasiment fait le plein- était très majoritairement composée de supporters des Bafana Bafana. Un début de ola a failli être lancé. Failli... - Emery TAISNE, au Cap
mercredi 9 juin 2010
Double emploi des médecins étatiques : Silence, on concurrence l'Etat
" La santé n'a pas de prix, mais elle a un coût ". Au nom de ce slogan des médecins versent dans la concurrence déloyale vis-à-vis de l'Etat, leur formateur et leur employeur.
http://www.malijet.com/index.php?news=21904
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Actu du jour
Gouvernement
ATT face à la presse le 8 juin : Le départ de Modibo Sidibé se précise
22 Septembre, 10/06/2010 Commentaires [ 2 ] E-mail Imprimer
Le chef de l'Etat, Amadou Toumani Touré, a respecté, une fois de plus, la tradition qu'il a instaurée entre lui et les journalistes. Il s'agit de la conférence de presse qu'il anime à la faveur de l'anniversaire de son investiture, chaque 8 juin. Cette année, en plus des nombreuses réalisations égrenées, ATT a laissé entrevoir un départ très proche de Modibo Sidibé. Suivez mon regard.
Le président de la République était devant la presse, le mardi 8 juin, dans la salle des banquets de Koulouba. Il y avait le Premier ministre, Modibo Sidibé, la ministre en charge de la Communication, Mme Diarra Flantié Diallo et sa collègue en charge des institutions de la République, Fatoumata Guindo. Etaient également présents, les membres du Cabinet présidentiel, les chargés de communication des départements ministériels et d'imminents "anciens" journalistes.
http://www.maliweb.net/category.php?NID=61722
ATT face à la presse le 8 juin : Le départ de Modibo Sidibé se précise
22 Septembre, 10/06/2010 Commentaires [ 2 ] E-mail Imprimer
Le chef de l'Etat, Amadou Toumani Touré, a respecté, une fois de plus, la tradition qu'il a instaurée entre lui et les journalistes. Il s'agit de la conférence de presse qu'il anime à la faveur de l'anniversaire de son investiture, chaque 8 juin. Cette année, en plus des nombreuses réalisations égrenées, ATT a laissé entrevoir un départ très proche de Modibo Sidibé. Suivez mon regard.
Le président de la République était devant la presse, le mardi 8 juin, dans la salle des banquets de Koulouba. Il y avait le Premier ministre, Modibo Sidibé, la ministre en charge de la Communication, Mme Diarra Flantié Diallo et sa collègue en charge des institutions de la République, Fatoumata Guindo. Etaient également présents, les membres du Cabinet présidentiel, les chargés de communication des départements ministériels et d'imminents "anciens" journalistes.
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lundi 7 juin 2010
actualités maliennes
France: Une jeune Malienne dénonce en appel neuf années d'esclavage domestique ( 08 Jui 2010) - Une jeune Malienne a décrit lundi devant la cour d'appel de Paris l'esclavage domestique qu'elle dit avoir subi entre 1997 et 2006 près de Paris, tandis que le couple franco-malien chez lequel elle vivait a assuré qu'il souhaitait juste...
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dimanche 6 juin 2010
L'actualité au Mali c'est sur Maliweb.net
Coopération
Pour Collusion avec des milieux islamistes douteux ! L'ex-chef rebelle, Iyad Ag Aghaly, conseiller consulaire, expulsé de l'Arabie Saoudite
22 Septembre, 07/06/2010
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Il y a à peine deux ans que le président de la République, Amadou Toumani Touré, dans sa grande générosité, a cru bon de nommer Iyad Ag Aghaly, un ancien rebelle, comme conseiller consulaire à Djeddah. Peine perdue!
Tout le monde a positivement apprécié cette promotion, bien que l'intéressé n'ait pas les compétences requises. Tout le monde mettait cette élévation au compte d'une gestion politique de la situation sécuritaire dans la région de Kidal. Puisqu'Iyad Ag Aghaly est peint comme étant le grand manitou des bandits armés de Kidal. Il jouait à l'entre deux chaises.
En effet, cet indomptable de l'Adrar des Ifoghas poussait les Bahanga, Fagaga, Oumar Bah et autres Hamada Ag Bibi à s'attaquer aux symboles de l'Etat, à tuer les militaires, à couper les routes en dévalisant les paisibles citoyens de leurs biens. Et tentait, en même temps, à s'imposer à Koulouba comme médiateur d'une crise qu'il a lui-même enfantée. Il prenait le beurre et l'argent du beurre.
Face à cette pratique, ATT l'a donc envoyé à Djeddah pour l'éloigner de sa base et travailler, par la même occasion, à une résolution pacifique de l'insécurité qu'il avait engendrée. Mais, c'était sans compter sur les allures islamistes qu'Iyad avait épousé en s'intéressant à une secte qu'on appelle la "Dawha", exportée à Kidal par le pakistanais Peshawar.
Depuis, lyad est devenu un homme très bizarre. Il mène une vie discrète et ne sort presque jamais des mosquées. C'est ce personnage qu'ATT a envoyé à Djeddah, dans la représentation consulaire du Mali, en qualité de conseiller. Malencontreusement, Iyad n'a pas changé et a poursuivi ses bizarreries dans cette Ville Sainte de Djiddah. Les services de renseignement du Royaume l'ont filé durant une bonne période et ont conclu qu'il est en collusion avec des milieux islamistes douteux. Avant de le déclarer : "persona non grata" et de l'expulser vers Paris. Là également, Iyad se promenait, semble t-il, dans les différentes mosquées. Aux dernières nouvelles, il est rentré à Bamako, la semaine dernière.
Rappelons qu'Iyad Ag Aghaly est le père de la rébellion des années 1990. En effet, en 1988, un groupe appelé le Mouvement pour la libération de l'Azawad (MPLA) voit le jour. Son secrétaire général, Iyad Ag Aghaly, déclencha une rébellion dans la nuit du 28 juin 1990. Deux attaques furent lancées par un groupe de 50 hommes armés. Cette opération se solda par la mort de quatre personnes à Tidermène et de 14 à Ménaka, dont 4 soldats maliens. Après les accords de Tamanrasset du 6 janvier 1991, le MPLA se scinda en plusieurs groupes : le Front Populaire de l'Azawad (FPLA), l'Armée révolutionnaire de Libération de l'Azawad (l'ARLA) et le Mouvement Populaire de l'Azawad (MPA) d'Iyad Ag Aghaly. Il est le premier à déposer les armes et à inscrire ses actions dans le cadre d'une négociation pacifique. La suite est connue jusqu'à la reprise des hostilités le 23 mai 2006. Et le repli des bandits armés dans le maquis de Teghagharet, suivi des négociations en Algérie, soldées par l'Accord d'Alger du 4 juillet de la même année.
A suivre...
Chahana TAKIOU
http://www.maliweb.net/category.php?NID=61524&intr=
Coopération
Pour Collusion avec des milieux islamistes douteux ! L'ex-chef rebelle, Iyad Ag Aghaly, conseiller consulaire, expulsé de l'Arabie Saoudite
22 Septembre, 07/06/2010
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Il y a à peine deux ans que le président de la République, Amadou Toumani Touré, dans sa grande générosité, a cru bon de nommer Iyad Ag Aghaly, un ancien rebelle, comme conseiller consulaire à Djeddah. Peine perdue!
Tout le monde a positivement apprécié cette promotion, bien que l'intéressé n'ait pas les compétences requises. Tout le monde mettait cette élévation au compte d'une gestion politique de la situation sécuritaire dans la région de Kidal. Puisqu'Iyad Ag Aghaly est peint comme étant le grand manitou des bandits armés de Kidal. Il jouait à l'entre deux chaises.
En effet, cet indomptable de l'Adrar des Ifoghas poussait les Bahanga, Fagaga, Oumar Bah et autres Hamada Ag Bibi à s'attaquer aux symboles de l'Etat, à tuer les militaires, à couper les routes en dévalisant les paisibles citoyens de leurs biens. Et tentait, en même temps, à s'imposer à Koulouba comme médiateur d'une crise qu'il a lui-même enfantée. Il prenait le beurre et l'argent du beurre.
Face à cette pratique, ATT l'a donc envoyé à Djeddah pour l'éloigner de sa base et travailler, par la même occasion, à une résolution pacifique de l'insécurité qu'il avait engendrée. Mais, c'était sans compter sur les allures islamistes qu'Iyad avait épousé en s'intéressant à une secte qu'on appelle la "Dawha", exportée à Kidal par le pakistanais Peshawar.
Depuis, lyad est devenu un homme très bizarre. Il mène une vie discrète et ne sort presque jamais des mosquées. C'est ce personnage qu'ATT a envoyé à Djeddah, dans la représentation consulaire du Mali, en qualité de conseiller. Malencontreusement, Iyad n'a pas changé et a poursuivi ses bizarreries dans cette Ville Sainte de Djiddah. Les services de renseignement du Royaume l'ont filé durant une bonne période et ont conclu qu'il est en collusion avec des milieux islamistes douteux. Avant de le déclarer : "persona non grata" et de l'expulser vers Paris. Là également, Iyad se promenait, semble t-il, dans les différentes mosquées. Aux dernières nouvelles, il est rentré à Bamako, la semaine dernière.
Rappelons qu'Iyad Ag Aghaly est le père de la rébellion des années 1990. En effet, en 1988, un groupe appelé le Mouvement pour la libération de l'Azawad (MPLA) voit le jour. Son secrétaire général, Iyad Ag Aghaly, déclencha une rébellion dans la nuit du 28 juin 1990. Deux attaques furent lancées par un groupe de 50 hommes armés. Cette opération se solda par la mort de quatre personnes à Tidermène et de 14 à Ménaka, dont 4 soldats maliens. Après les accords de Tamanrasset du 6 janvier 1991, le MPLA se scinda en plusieurs groupes : le Front Populaire de l'Azawad (FPLA), l'Armée révolutionnaire de Libération de l'Azawad (l'ARLA) et le Mouvement Populaire de l'Azawad (MPA) d'Iyad Ag Aghaly. Il est le premier à déposer les armes et à inscrire ses actions dans le cadre d'une négociation pacifique. La suite est connue jusqu'à la reprise des hostilités le 23 mai 2006. Et le repli des bandits armés dans le maquis de Teghagharet, suivi des négociations en Algérie, soldées par l'Accord d'Alger du 4 juillet de la même année.
A suivre...
Chahana TAKIOU
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jeudi 1 avril 2010
Le mandat d’arrêt émis contre lui par la Mauritanie lundi 29 mars changera t-il tout pour Mokhtar Belmoktar né en 1972, à Ghardaia, en Algérie ? En tout cas, il assimile désormais le chef salafiste à un narco-terroriste et ce n’est pas la moins grave des accusations en ce moment où Washington s’extasie devant Nouakchott, applaudit l’Algérie et « ménage » le Mali. Depuis le 2 février 2010, sur la base de la résolution onusienne, Interpol recherche activement l’homme sous vingt-huit noms différents. Où vit-il ? A plus de 700 km de Tombouctou sous la protection des puissants Oulad Idriss, le clan auquel appartient Fatma qu’il épouse en 2001 ? Personne n’est vraiment catégorique car l’homme est crédité de tous les pouvoirs, à commencer par le don d’ubiquité. On le voit partout au même moment, Blida en Algérie, Tedjerert au Mali, Alegh en Mauritanie, Agadez au Niger. Il passe aussi pour le plus grand commando au monde. Une sorte de Lucky Luke en turban. Sa légende veut qu’à 19 ans, il ait passé avec succès l’épreuve Afghane. En tout cas, personne ne le prend pour un terroriste à partir de 1997 quand on le rencontre au Sahara malien. Les gens se souviennent seulement du fait qu’il aime acheter les voitures 4x4. Le journal algérois, le dépeint, à l’époque sous les traits d’un tire au flanc « « acoquiné avec les contrebandiers du Niger et du Mali, il s’est lancé dans la revente de véhicules volés et maquillés ainsi, que l’émigration clandestine. Croisant entre In Azoua dans la wilaya de Tamanrasset où il aurait une cache à Tamrat et Iblis à 70 km de la frontière nigérienne ». Aujourd’hui, sa force de frappe, selon les services algériens, s’est accrue et les Mauritaniens estiment en 2008 qu’il est le vrai patron de huit cellules dans leur pays. Officiellement, il n’a jamais été investi émir du Gspc ou d’Aqmi dont le grand chef Abdelmalek Droudkal passe pour ne pas l’aimer. Belmokhtar apparemment n’est pas très commode. Il critique vertement sa hiérarchie, l’accuse souvent de trahison, et pour la spécialiste Fatima Tlemçen de Alwatan, le Borgne -nom donné à Belmokhtar par les services algériens- est hostile aux attaques kamikazes. Il gouverne depuis 2000 la partie Ouest de la Région de Tombouctou et de la Mauritanie, la zone Est couvrant les Régions de Kidal et du Nord du Niger étant le territoire de l’intraitable Abdellhamid Abuzeid. Il se dit que jusqu’à l’affaire des otages autrichiens qui dut renflouer ses caisses, Belmokhtar est découragé par le manque de moyens et déçu par les querelles de leadership au sein du GSPC. Il cherchera même à négocier « sa repentance », selon son ancien camarade de maquis Abou Moussab repenti depuis. La zone saharo-sahélienne, c’est pourtant Belmokhtar. Car c’était lui le logisticien du GSPC délocalisé pendant au moins une décennie. A-t-il bénéficié, comme d’autres terroristes, de la bienveillance de la Direction des Renseignements et de la Sécurité, le tout puissant DRS algérien ? Cela s’est dit. Des ressortissants du Nord malien jurent par tous les Dieux que pendant un bon moment, Mokhtar Belmokhtar va et vient entre le Mali et l’Algérie comme il le veut. Mieux, pour le journal l’Expression, dans son édition du 15 juillet 2004, le Borgne est encerclé par les forces de sécurité algériennes dans la Wilaya de Tamanrasset. Le 5 janvier 2005, le même journal annonce : « contraint de quitter le Mali, Belmokhtar signe son retour en force en Algérie » après, poursuit-il, un long séjour parmi « les tribus maliennes ». Le 19 février 2008, il est donné pour mort par la presse algérienne lors de l’attaque de Menea par l’armée algérienne. Coup de théâtre : son nom sera cité dans l’attentat de Biskra (wilaya de Tipiza) en mai 2009 où seize gendarmes sont horriblement massacrés dont six égorgés au couteau. Mais depuis quelques jours, Belmokhtar n’est plus un simple nomade qui préfère la pick-up à la chamelle et la kalach au bâton de berger. Il est recherché pour rapt et narcotrafic. La question n’est pas s’il tombera un jour mais quand. Les pays qu’il menace sont, en effet, contraints de joindre leurs efforts. L’affaire Camatte n’aura pas porté chance au gentleman kidnappeur.
dimanche 28 mars 2010
LA POLITIQUE CULTURELLE SENEGALAISE : 50 ANS ET DES DEFIS.
L’héritage du Premier Président sénégalais Léopold Sédar Senghor est encore sensible aujourd’hui alors ses compatriotes et les hommes et femmes de culture à travers le monde continuent à le célébrer comme le père de la Négritude, celui qui aura incarné les valeurs positives de la culture et de la civilisation de l’homme noir. Mais Senghor aura surtout été et avant tout un sénégalais. Son savoir et son savoir-faire, il les a mis au service de sa patrie. Au cours des deux décennies qu’il a passé à la tête de ce pays, Senghor mena surtout une politique culturelle volontariste digne d’être évoquée au moment nous célébrons les 50 ans de notre souveraineté.
Devenu président de la République du Sénégal en 1960, Senghor s'est immédiatement investi dans le développement d'une politique culturelle qui a fait à la peinture une large place. Il a ainsi organisé trois grandes expositions au Musée dynamique de Dakar : une exposition Marc Chagall en mars 1971, une exposition Picasso en avril 1972 et une exposition Soulages en novembre 1974. Le choix de ces trois peintres pour ces expositions n'est pas dû au hasard mais au fait qu'il connaissait personnellement ces trois artistes et les considérait comme des amis. Il les avait rencontrés durant ses années parisiennes, dans le prolongement de son amitié avec Georges Pompidou, lui-même amateur et collectionneur de peinture. Sa relation avec Picasso est quant à elle une des plus anciennes, remontant aux années de guerre. Senghor se plaisait en la compagnie d'artistes : "Je connais personnellement beaucoup plus d'artistes, de peintres, de sculpteurs, que de poètes en France, déclara-t-il en 1978 à une émission d'Antenne 2.
Il faut dire que la politique culturelle du Président Senghor est essentiellement basée sur la Négritude.
La période comprise entre 1960 et 1980 a été au Sénégal le théâtre de profonds changements dans le domaine culturel et artistique. De cette politique on retiendra deux axes majeurs : l'enracinement dans les valeurs de la civilisation négro-africaine et l'ouverture aux autres civilisations. Pour Senghor en effet, les apports du monde noir à la Civilisation de l'Universel sont fondamentaux pour comprendre le renouvellement de la vision du monde dont les arts occidentaux du XXe siècle se sont fait les vecteurs. C'est fort de cette double conviction qu'il a accordé, dès l'indépendance, la priorité à la formation de l'homme, aux arts et aux lettres et impulsé un véritable mécénat d'État. Patiemment et méthodiquement, il a mis en place tout un ensemble de textes législatifs et réglementaires qui devaient servir de fondements aux structures et institutions de prise en charge et de dynamisation de la vie culturelle nationale. . Puis il a installé progressivement ces structures et institutions chargées tant de préserver que de promouvoir et de diffuser tout un ensemble de formes d'expression artistiques, nationales et étrangères, traditionnelles et modernes. Enfin, il s'est attaché, en pédagogue qu'il est toujours resté, à ériger des structures d'enseignement pour former une élite artistique sénégalaise. Au titre des principales innovations nous pouvons citer :
Ministère de la Culture, créé en 1966, Service des archives culturelles, créé en 1967, Centre d'études des civilisations, Manufactures sénégalaises des arts décoratifs issues de l'Atelier de tapisserie créé en 1964 par l'artiste peintre Papa Ibra Tall et installée à Thiès (ville dont Senghor fut longtemps le maire), Théâtre Daniel Sorano, créé en 1965 et qui dispose encore aujourd'hui d'une salle de spectacle, d'une troupe nationale dramatique, d'un ensemble lyrique spécialisé dans le chant et la musique traditionnelle et de deux corps de ballets, Linguère et Sidra Badral, le Musée ethnographique, créé par l'administration coloniale en 1938 mais régulièrement enrichi et modernisé, le Musée dynamique, créé en 1966 dans le cadre du premier Festival mondial des arts nègres et nombre de centres culturels régionaux installés dans les capitales régionales. . Peu à peu le Sénégal devenait cette Grèce de l'Afrique dont rêvait Senghor. La loi du 1 % (1968) qui fait à tout constructeur obligation de consacrer 1 % du coût total de toute construction publique à financer la décoration des bâtiments publics compléta ce dispositif ainsi que le Fonds d'aide aux artistes et au développement de la culture (1978) chargé d'accorder des aides et des subventions aux artistes dans le cadre d'actions diverses.
Le premier Festival mondial des arts nègres réunit, durant le mois d'avril 1966, les peuples de couleur dans la capitale sénégalaise, pour une grande fête de la culture.
quelque Dieu, à quelque langue qu'elles appartiennent, les Nations sont conviées au dialogue de Dakar, appelées à combler les fossés, dissiper les malentendus, accorder les différences. Participant, depuis toujours, mais toujours à distance et par personnes interposées, à l'édification de la Civilisation de l'Universel, l'Afrique unie, réunie, offre, à l'attente du monde, aux lieu et place d'une gigantesque panoplie, le sens de ses créations artistiques. Elles disent notre vision, notre obsession de l'homme, parce que du Dieu invisible… », ainsi s’exprimait Senghor à l’ouverture de ce 1er festival.
Les efforts de Senghor se sont concrétisés par les productions des œuvres de ce qu'on a appelé l'École de Dakar. Dès 1960, il fit venir à Dakar Pierre Lods, fondateur et animateur de l'école de peinture de Poto-poto de Brazzaville pour le faire participer à la mise en place d'une nouvelle pédagogie artistique sénégalaise. Ce Français de Lorient, en Bretagne, s'était engagé très tôt dans la lutte pour la décolonisation. Sa pédagogie se fondait sur la croyance en la spontanéité créatrice du Noir. Sa pédagogie spontanéiste, ennemie des principes académiques contraignants, aura le soutien constant de Senghor et ce n'est pas le moindre mérite de celui-ci que d'avoir su garder sa confiance à un homme si différent, dans son comportement et dans son mode de vivre, de lui-même, adepte de la méthode et de l'organisation. Senghor saura apaiser les conflits entre Lods et le rigoureux responsable de la section Recherches plastiques nègres de l'École des arts, Papa Ibra Tall qui jugeait anarchique la démarche de son adjoint. Lods finit par transformer entièrement en atelier sa grande maison de la rue 15 à la Médina, ancienne demeure d'un grand Serigne de Dakar. Tall comme Lods et les autres formateurs responsables de section, partageaient les vues du poète-président relatives à l'émotivité, à la sensibilité et à l'instinctivité du Noir africain.
En 1974, une grande exposition consacrée à L'art sénégalais d'aujourd'hui au Grand Palais à Paris montra que l'art sénégalais n'était pas à la remorque des grands mouvements artistiques occidentaux et qu'un certain nombre d'artistes de carrure internationale commençaient de se détacher : Ibou Diouf, Amadou Ba, Amadou Seck, Papa Ibra Tall, Modou Niang, Bocar Pathé Diongue, Gora M'Bengue, Ousmane Faye, et bien d'autres. La peinture fixée sous verre (souwère en wolof) a connu une grande vogue à cette époque, ainsi que le batik, technique traditionnelle de teinture et de peinture de tissus, renouvelée par des artistes comme Amadou Dieng ou Aïssa Dione. La sculpture moderne sénégalaise s'est elle aussi affirmée, recourant à des matériaux divers, bois, pierre et métal. L'un des pionniers fut André Seck, ramené de Belgique au Sénégal par Senghor et qui ouvrit la section sculpture à l'École des Arts.
La politique culturelle de Senghor a donc donné à partir du Sénégal une notoriété et une dynamique indéniables à la Négritude, dans le temps même où commençaient de pleuvoir les critiques des intellectuels marxistes reprochant au poète-président d'avoir enfermé l'Afrique dans l'univers de l'irrationnel et d'occulter, en accordant un primat à la culture, les réalités sociales et économiques et la sacro-sainte lutte des classes.
Certes la politique d'ensemble de Senghor n'a pas réussi à faire décoller, comme on dit, le Sénégal. La grave crise qui secoue le pays en 1968 (grève des étudiants, suivie par un mouvement de solidarité des élèves et des travailleurs) révèle le profond mécontentement tant de jeunes Sénégal que de paysans affectés par la baisse de leurs revenus suite à la sécheresse et à la baisse des cours mondiaux de leu. La politique culturelle impulsée par le Président avec tant de foi en souffrira, les budgets des diverses institutions seront réduits. Elle connaîtra un sort plus difficile avec l’avènement de Diouf.
Cependant Dakar demeure un des principaux point d’attraction culturelle de l’Afrique noire.
Le pouvoir actuel de l’alternance y a posé aussi ses marques avec une politique axée sur
« Le Gouvernement du Sénégal a réaffirmé sa volonté de placer la culture au cœur de la problématique de développement économique et social de la Nation. Riche de sa diversité, de son originalité et de son dynamisme, la culture sénégalaise structure et inspire notre élan confiant et résolu pour relever tous les défis dans un monde convulsé par les logiques périlleuses d’uniformisation de la pensée. » peut-on lire sur le site du Ministère de la Culture et de la Francophonie. La réalisation d’une telle ambition passe par la sauvegarde et la valorisation de notre patrimoine culturel et par l’accompagnement conséquent des acteurs culturels pour des productions artistiques de qualité, aptes à rentabiliser l’immense potentiel économique de la culture au service des créateurs et de la communauté nationale.
Beaucoup de projets culturels figurent au rang des priorités du Chef de l’Etat, Son Excellence M Abdoulaye Wade. Au nombre de ceux-ci, le Musée des civilisations noires, la Place du souvenir africain, le Monument de la renaissance africaine (qui sera inauguré à l’occasion du cinquantenaire de l’Etat sénégalais), l’Ecole Nationale des Arts, le 2ème grand Théâtre, et la Conférence des intellectuels africains et de la Diaspora.
Parlant du Monument de la Paix le Président Wade s’exprimait ainsi : « Si j’étais un sculpteur, je mettrais en place trois personnages, les bras ouverts dans un élan d’étreinte. Deux, sur une marche supérieure, l’Europe et les Etats-Unis sont plus rapprochés. Le troisième, l’Afrique, un peu éloigné, aux formes saisissantes de pureté et de force, tend aussi les mains... » Le chef de l’Etat exprime ainsi sa volonté d’insuffler une nouvelle dynamique à un secteur souvent sacrifié en période de crise économique. Me Wade est convaincu que l’Afrique a beaucoup à offrir au monde d’où sa volonté d’ouverture au Monde notamment à travers les nombreuses manifestations culturelles et artistiques sur toute l’étendue du territoire national. Representations folkloriques, littéraires, audiovisuelles, stylistiques et autres se repartissent le cours de l’année culturelle. Elément important à mettre à l’actif du pouvoir actuel, la traduction en acte concret de la place qu’occupe la culture au cœur de la politique gouvernementale. Le projet de budget 2010 du ministère de la Culture et de la Francophonie a été voté lundi par les députés. Il enregistre une hausse de 6 milliards 662 millions 266 mille 920 francs Cfa, soit une hausse proportionnelle de 38 % par rapport à l'exercice précédent. En effet, l'argent alloué à ce Département passe de 17 milliards 559 millions 703 mille 760 francs en 2009 à 24 milliards 221 millions 970 mille 680 francs pour l'année à venir.
Cependant le budget réel du ministère tourne autour de 6 milliards de francs Cfa. Les crédits alloués au troisième Festival mondial des arts nègres ont gonflé l'enveloppe destinée au ministère de la Culture. Le Fesman III, prévu au Sénégal en décembre 2010, se voit allouer la somme de 18 milliards environ.
Alhousseyni TOURE
L’héritage du Premier Président sénégalais Léopold Sédar Senghor est encore sensible aujourd’hui alors ses compatriotes et les hommes et femmes de culture à travers le monde continuent à le célébrer comme le père de la Négritude, celui qui aura incarné les valeurs positives de la culture et de la civilisation de l’homme noir. Mais Senghor aura surtout été et avant tout un sénégalais. Son savoir et son savoir-faire, il les a mis au service de sa patrie. Au cours des deux décennies qu’il a passé à la tête de ce pays, Senghor mena surtout une politique culturelle volontariste digne d’être évoquée au moment nous célébrons les 50 ans de notre souveraineté.
Devenu président de la République du Sénégal en 1960, Senghor s'est immédiatement investi dans le développement d'une politique culturelle qui a fait à la peinture une large place. Il a ainsi organisé trois grandes expositions au Musée dynamique de Dakar : une exposition Marc Chagall en mars 1971, une exposition Picasso en avril 1972 et une exposition Soulages en novembre 1974. Le choix de ces trois peintres pour ces expositions n'est pas dû au hasard mais au fait qu'il connaissait personnellement ces trois artistes et les considérait comme des amis. Il les avait rencontrés durant ses années parisiennes, dans le prolongement de son amitié avec Georges Pompidou, lui-même amateur et collectionneur de peinture. Sa relation avec Picasso est quant à elle une des plus anciennes, remontant aux années de guerre. Senghor se plaisait en la compagnie d'artistes : "Je connais personnellement beaucoup plus d'artistes, de peintres, de sculpteurs, que de poètes en France, déclara-t-il en 1978 à une émission d'Antenne 2.
Il faut dire que la politique culturelle du Président Senghor est essentiellement basée sur la Négritude.
La période comprise entre 1960 et 1980 a été au Sénégal le théâtre de profonds changements dans le domaine culturel et artistique. De cette politique on retiendra deux axes majeurs : l'enracinement dans les valeurs de la civilisation négro-africaine et l'ouverture aux autres civilisations. Pour Senghor en effet, les apports du monde noir à la Civilisation de l'Universel sont fondamentaux pour comprendre le renouvellement de la vision du monde dont les arts occidentaux du XXe siècle se sont fait les vecteurs. C'est fort de cette double conviction qu'il a accordé, dès l'indépendance, la priorité à la formation de l'homme, aux arts et aux lettres et impulsé un véritable mécénat d'État. Patiemment et méthodiquement, il a mis en place tout un ensemble de textes législatifs et réglementaires qui devaient servir de fondements aux structures et institutions de prise en charge et de dynamisation de la vie culturelle nationale. . Puis il a installé progressivement ces structures et institutions chargées tant de préserver que de promouvoir et de diffuser tout un ensemble de formes d'expression artistiques, nationales et étrangères, traditionnelles et modernes. Enfin, il s'est attaché, en pédagogue qu'il est toujours resté, à ériger des structures d'enseignement pour former une élite artistique sénégalaise. Au titre des principales innovations nous pouvons citer :
Ministère de la Culture, créé en 1966, Service des archives culturelles, créé en 1967, Centre d'études des civilisations, Manufactures sénégalaises des arts décoratifs issues de l'Atelier de tapisserie créé en 1964 par l'artiste peintre Papa Ibra Tall et installée à Thiès (ville dont Senghor fut longtemps le maire), Théâtre Daniel Sorano, créé en 1965 et qui dispose encore aujourd'hui d'une salle de spectacle, d'une troupe nationale dramatique, d'un ensemble lyrique spécialisé dans le chant et la musique traditionnelle et de deux corps de ballets, Linguère et Sidra Badral, le Musée ethnographique, créé par l'administration coloniale en 1938 mais régulièrement enrichi et modernisé, le Musée dynamique, créé en 1966 dans le cadre du premier Festival mondial des arts nègres et nombre de centres culturels régionaux installés dans les capitales régionales. . Peu à peu le Sénégal devenait cette Grèce de l'Afrique dont rêvait Senghor. La loi du 1 % (1968) qui fait à tout constructeur obligation de consacrer 1 % du coût total de toute construction publique à financer la décoration des bâtiments publics compléta ce dispositif ainsi que le Fonds d'aide aux artistes et au développement de la culture (1978) chargé d'accorder des aides et des subventions aux artistes dans le cadre d'actions diverses.
Le premier Festival mondial des arts nègres réunit, durant le mois d'avril 1966, les peuples de couleur dans la capitale sénégalaise, pour une grande fête de la culture.
quelque Dieu, à quelque langue qu'elles appartiennent, les Nations sont conviées au dialogue de Dakar, appelées à combler les fossés, dissiper les malentendus, accorder les différences. Participant, depuis toujours, mais toujours à distance et par personnes interposées, à l'édification de la Civilisation de l'Universel, l'Afrique unie, réunie, offre, à l'attente du monde, aux lieu et place d'une gigantesque panoplie, le sens de ses créations artistiques. Elles disent notre vision, notre obsession de l'homme, parce que du Dieu invisible… », ainsi s’exprimait Senghor à l’ouverture de ce 1er festival.
Les efforts de Senghor se sont concrétisés par les productions des œuvres de ce qu'on a appelé l'École de Dakar. Dès 1960, il fit venir à Dakar Pierre Lods, fondateur et animateur de l'école de peinture de Poto-poto de Brazzaville pour le faire participer à la mise en place d'une nouvelle pédagogie artistique sénégalaise. Ce Français de Lorient, en Bretagne, s'était engagé très tôt dans la lutte pour la décolonisation. Sa pédagogie se fondait sur la croyance en la spontanéité créatrice du Noir. Sa pédagogie spontanéiste, ennemie des principes académiques contraignants, aura le soutien constant de Senghor et ce n'est pas le moindre mérite de celui-ci que d'avoir su garder sa confiance à un homme si différent, dans son comportement et dans son mode de vivre, de lui-même, adepte de la méthode et de l'organisation. Senghor saura apaiser les conflits entre Lods et le rigoureux responsable de la section Recherches plastiques nègres de l'École des arts, Papa Ibra Tall qui jugeait anarchique la démarche de son adjoint. Lods finit par transformer entièrement en atelier sa grande maison de la rue 15 à la Médina, ancienne demeure d'un grand Serigne de Dakar. Tall comme Lods et les autres formateurs responsables de section, partageaient les vues du poète-président relatives à l'émotivité, à la sensibilité et à l'instinctivité du Noir africain.
En 1974, une grande exposition consacrée à L'art sénégalais d'aujourd'hui au Grand Palais à Paris montra que l'art sénégalais n'était pas à la remorque des grands mouvements artistiques occidentaux et qu'un certain nombre d'artistes de carrure internationale commençaient de se détacher : Ibou Diouf, Amadou Ba, Amadou Seck, Papa Ibra Tall, Modou Niang, Bocar Pathé Diongue, Gora M'Bengue, Ousmane Faye, et bien d'autres. La peinture fixée sous verre (souwère en wolof) a connu une grande vogue à cette époque, ainsi que le batik, technique traditionnelle de teinture et de peinture de tissus, renouvelée par des artistes comme Amadou Dieng ou Aïssa Dione. La sculpture moderne sénégalaise s'est elle aussi affirmée, recourant à des matériaux divers, bois, pierre et métal. L'un des pionniers fut André Seck, ramené de Belgique au Sénégal par Senghor et qui ouvrit la section sculpture à l'École des Arts.
La politique culturelle de Senghor a donc donné à partir du Sénégal une notoriété et une dynamique indéniables à la Négritude, dans le temps même où commençaient de pleuvoir les critiques des intellectuels marxistes reprochant au poète-président d'avoir enfermé l'Afrique dans l'univers de l'irrationnel et d'occulter, en accordant un primat à la culture, les réalités sociales et économiques et la sacro-sainte lutte des classes.
Certes la politique d'ensemble de Senghor n'a pas réussi à faire décoller, comme on dit, le Sénégal. La grave crise qui secoue le pays en 1968 (grève des étudiants, suivie par un mouvement de solidarité des élèves et des travailleurs) révèle le profond mécontentement tant de jeunes Sénégal que de paysans affectés par la baisse de leurs revenus suite à la sécheresse et à la baisse des cours mondiaux de leu. La politique culturelle impulsée par le Président avec tant de foi en souffrira, les budgets des diverses institutions seront réduits. Elle connaîtra un sort plus difficile avec l’avènement de Diouf.
Cependant Dakar demeure un des principaux point d’attraction culturelle de l’Afrique noire.
Le pouvoir actuel de l’alternance y a posé aussi ses marques avec une politique axée sur
« Le Gouvernement du Sénégal a réaffirmé sa volonté de placer la culture au cœur de la problématique de développement économique et social de la Nation. Riche de sa diversité, de son originalité et de son dynamisme, la culture sénégalaise structure et inspire notre élan confiant et résolu pour relever tous les défis dans un monde convulsé par les logiques périlleuses d’uniformisation de la pensée. » peut-on lire sur le site du Ministère de la Culture et de la Francophonie. La réalisation d’une telle ambition passe par la sauvegarde et la valorisation de notre patrimoine culturel et par l’accompagnement conséquent des acteurs culturels pour des productions artistiques de qualité, aptes à rentabiliser l’immense potentiel économique de la culture au service des créateurs et de la communauté nationale.
Beaucoup de projets culturels figurent au rang des priorités du Chef de l’Etat, Son Excellence M Abdoulaye Wade. Au nombre de ceux-ci, le Musée des civilisations noires, la Place du souvenir africain, le Monument de la renaissance africaine (qui sera inauguré à l’occasion du cinquantenaire de l’Etat sénégalais), l’Ecole Nationale des Arts, le 2ème grand Théâtre, et la Conférence des intellectuels africains et de la Diaspora.
Parlant du Monument de la Paix le Président Wade s’exprimait ainsi : « Si j’étais un sculpteur, je mettrais en place trois personnages, les bras ouverts dans un élan d’étreinte. Deux, sur une marche supérieure, l’Europe et les Etats-Unis sont plus rapprochés. Le troisième, l’Afrique, un peu éloigné, aux formes saisissantes de pureté et de force, tend aussi les mains... » Le chef de l’Etat exprime ainsi sa volonté d’insuffler une nouvelle dynamique à un secteur souvent sacrifié en période de crise économique. Me Wade est convaincu que l’Afrique a beaucoup à offrir au monde d’où sa volonté d’ouverture au Monde notamment à travers les nombreuses manifestations culturelles et artistiques sur toute l’étendue du territoire national. Representations folkloriques, littéraires, audiovisuelles, stylistiques et autres se repartissent le cours de l’année culturelle. Elément important à mettre à l’actif du pouvoir actuel, la traduction en acte concret de la place qu’occupe la culture au cœur de la politique gouvernementale. Le projet de budget 2010 du ministère de la Culture et de la Francophonie a été voté lundi par les députés. Il enregistre une hausse de 6 milliards 662 millions 266 mille 920 francs Cfa, soit une hausse proportionnelle de 38 % par rapport à l'exercice précédent. En effet, l'argent alloué à ce Département passe de 17 milliards 559 millions 703 mille 760 francs en 2009 à 24 milliards 221 millions 970 mille 680 francs pour l'année à venir.
Cependant le budget réel du ministère tourne autour de 6 milliards de francs Cfa. Les crédits alloués au troisième Festival mondial des arts nègres ont gonflé l'enveloppe destinée au ministère de la Culture. Le Fesman III, prévu au Sénégal en décembre 2010, se voit allouer la somme de 18 milliards environ.
Alhousseyni TOURE
biographie -fatou guewel
Fatou GUEWEL, un modèle de talent et d’élégance
Elle est incontestablement la préférée des mélomanes de tous âges et occupe la même place qu’occupe Yousssou NDour chez les chanteurs hommes. Cette réputation, elle la doit surtout à son talent mais aussi à son sérieux. Toujours l’air gai, la jeune diva dégage amour, bonté et sérénité. Fille et petite-fille de griot, Fatou Guewel a fait du chemin. De l’époque de son adolescence où elle tapait sur des boîtes de conserve vides ou des bols de tous genres pour accompagner ses chansons, la belle dame a forcément gagné en maturité en cultivant son talent. Mère et déjà jeune grand-mère, elle accorde beaucoup d’importance à la tenue vestimentaire des jeunes filles. D’ailleurs elle ne rate pas une occasion pour rappeler aux jeunes filles sénégalaises de s’habiller décemment car «elles sont l’avenir du pays. Elles sont les futures avocates et Ministres de ce pays ». Elle-même est sur ce plan un bon modèle car on l’a jamais vue en pantalon, encore moins en jupe courte. Cette femme se respecte et force respect et admiration auprès du public.
Si Fatou est très sollicitée par les médias dont elle fait souvent « la Une », c’est qu’elle dégage une puissance et un charisme à tel point qu’on lui prête le pouvoir de porter chance à tous ceux qui l’approchent. Fatou Guewel jouit d’une popularité à nulle autre pareille. Elle est parmi les rares chanteuses à pouvoir remplir le grand et emblématique théâtre Daniel Sorano. Les femmes sénégalaises aiment bien s’habiller. Notre diva en est un prototype et un modèle dont s’inspirent les grandes dames de ce pays.
Côté musique, la grande diva compose des chansons qui véhiculent pleins de messages mais dont la plupart sont dédiées aux nobles. Elle a notamment composée une chanson à la mémoire de Mame Diarra, la mère de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme. Un tube qui enflamme les salles à chaque fois qu’elle le chante. « MBeuguel » et « Meissa Bigué Coumba Fall » n’en sont pas moins des chefs d’œuvre fréquemment fredonnés par ses fans.
Alhousseyni TOURE
Elle est incontestablement la préférée des mélomanes de tous âges et occupe la même place qu’occupe Yousssou NDour chez les chanteurs hommes. Cette réputation, elle la doit surtout à son talent mais aussi à son sérieux. Toujours l’air gai, la jeune diva dégage amour, bonté et sérénité. Fille et petite-fille de griot, Fatou Guewel a fait du chemin. De l’époque de son adolescence où elle tapait sur des boîtes de conserve vides ou des bols de tous genres pour accompagner ses chansons, la belle dame a forcément gagné en maturité en cultivant son talent. Mère et déjà jeune grand-mère, elle accorde beaucoup d’importance à la tenue vestimentaire des jeunes filles. D’ailleurs elle ne rate pas une occasion pour rappeler aux jeunes filles sénégalaises de s’habiller décemment car «elles sont l’avenir du pays. Elles sont les futures avocates et Ministres de ce pays ». Elle-même est sur ce plan un bon modèle car on l’a jamais vue en pantalon, encore moins en jupe courte. Cette femme se respecte et force respect et admiration auprès du public.
Si Fatou est très sollicitée par les médias dont elle fait souvent « la Une », c’est qu’elle dégage une puissance et un charisme à tel point qu’on lui prête le pouvoir de porter chance à tous ceux qui l’approchent. Fatou Guewel jouit d’une popularité à nulle autre pareille. Elle est parmi les rares chanteuses à pouvoir remplir le grand et emblématique théâtre Daniel Sorano. Les femmes sénégalaises aiment bien s’habiller. Notre diva en est un prototype et un modèle dont s’inspirent les grandes dames de ce pays.
Côté musique, la grande diva compose des chansons qui véhiculent pleins de messages mais dont la plupart sont dédiées aux nobles. Elle a notamment composée une chanson à la mémoire de Mame Diarra, la mère de Cheikh Ahmadou Bamba, le fondateur du Mouridisme. Un tube qui enflamme les salles à chaque fois qu’elle le chante. « MBeuguel » et « Meissa Bigué Coumba Fall » n’en sont pas moins des chefs d’œuvre fréquemment fredonnés par ses fans.
Alhousseyni TOURE
Kiné LAM, une diva à visage humain
Kiné Lam a commencé au théâtre puis en 1977 elle a décidé de monter une carrière de musique et c'est ainsi q'elle a formé le groupe 'Kaggu (' en 1989.
Kiné Lam , la reine du mbalax vient de fêter le 13ème anniversaire de son groupe, le Kaggu (bibliothèque en Wolof) au Théâtre Daniel Sorano . Un anniversaire qu’elle n’oubliera pas de sitôt puisqu’elle récolta à cette occasion des cadeaux astronomiques à la mesure de son immense talent et de la sympathie dont elle bénéficie auprès de ses fans. Occasion pour la chanteuse de présenter son nouvel album au public. Son premier album intitulé 'Cheick Anta Mbackhé' l'a fait découvrir en tant que chanteuse. Elle devient alors l’une des grandes chanteuses de mbalax en recevant trois fois le titre de meilleure chanteuse au Sénégal. Son répertoire musical comprend de nombreux albums notamment : Les lionnes (1991), Praise (1996), Kiné Lam et Soda Mama, et Sey (1999), cey Geer en 2003...Sa dernière réalisation est une cassette titrée ' « Beugueul » sorti en mars dernier en même temps que l’anniversaire.
Côté famille, la diva rend hommage à Dieu puis à sa famille. Elle évoque notamment le rôle de son mari sans la compréhension duquel sa carrière n’aurait jamais été aussi fructueuse. Kiné Lam n’a pas oublié non plus le rôle prépondérant de ses coépouses. « Je ne saurais taire le soutien de mes coépouses. Ces dernières ont toujours été à mes côtés et elles ont su bien m’épauler dans l’éducation de mes enfants » reconnaît-elle. Elle n’a certes pas assez de temps à consacrer à sa famille mais Kiné Lam a toujours su reconnaître le rôle de chacun et lui rend l’hommage qui lui sied. Il ne saurait d’ailleurs en être autrement quand on sait que notre diva est aussi une musulmane pieuse qui consacre la plupart de ses chansons aux grands marabouts du pays.
Altruiste, Kiné Lam a trois ans durant abandonné volontairement la scène pour dit-elle « laisser les jeunes fleurs éclore». Elle parle ainsi des jeunes artistes débutantes auxquelles sa présence pouvait faire ombrage. Une telle retraite sabbatique lui permettait à la fois de profiter de sa famille et de préparer une agréable surprise à ses fans impatients. Celle-ci se matérialisa sous la forme d’un album intitulé « sey » en 1999 enregistré aux côtés de Youssou NDour. Il a fallu attendre l’année 2003 pour que l’artiste mette sur le marché une nouvelle cassette sortie sous le nom de « cey geer ».En 2009, la diva revient encore plus fort avec un nouvel opus intitulé « Makarimal Akhlakh » et dédié à Serigne Abdoul Karim Mbacké, fils de Serigne Fallou.
De son vrai nom Adjaratou Fatou Kiné Lam, la patronne de l’orchestre « kaggu » n’est pas une inconnue sur la scène musicale. Après ses débuts au Théâtre, avec l’ensemble lyrique traditionnel en 1977, Kiné Lam fut remarqué par Yousou Ndour qui l’accueille dans son orchestre « le Super Etoile» avec lequel elle enregistra son 1er album. Elle ne rate jamais une occasion pour rendre exprimer sa reconnaissance à ceux qui lui ont tendu la perche. Au nombre de ceux-ci, Youssou Ndour bien sûr mais aussi le doyen Elhadji Mansour Mbaye. Cette parenthèse du Sorano à été pour l’artiste un véritable moment d’éclosion de son talent. Puis ce fut le départ. Kiné Lam fait fi des critiques qui s’en suivirent. Il fallait voler de ses propres ailes après une décennie passée au sein de cette formation. Tout n’a pas été facile mais il fallait avancer en bravant les épreuves. Il a fallu mettre sur pied un orchestre et c’est ainsi que le Kaggu vit le jour. Avec cette formation bourrée de talents divers comme Cheikh Tidiane Tall,Yakhya Fall,le claviste Iba Ndiaye et beaucoup d’autres virtuoses. Aux chœurs elle avait recruté Sibérou alias Chuck Berry Mboup et sa tante Adja Dial Mbaye. Avec cet orchestre de rêve et aux côtés du maestro Cheikh Tidiane Tall, elle vola de succès en succès avant de s’arrêter un moment pour des raisons déjà évoquées. Suite à cette interruption, l’orchestre se disloqua et chacun des membres tenta sa chance ailleurs. Mais pour notre diva, il ne s’agit nullement d’une retraite puisqu’elle reviendra plus tard dans l’arène et refonda un nouvel orchestre mais la dénomination ne changea pas. C’est de cet orchestre qu’elle célébra le 13ème anniversaire le 6 Mars dernier. Ce nouveau come back fut un succès et permettra à cette grande vedette d’exprimer toute la dimension de son talent avec des best sellers comme « cey geer » sorti en 2003.
Kiné Lam, c’est plus de 30 ans de carrière musicale. Mais la diva est loin d’avoir baissé les bras. Son nouvel album « Beuguel » (faire plaisir en wolof) ne manquera pas de faire plaisir à ses nombreux fans.
Alhousseyni TOURE
Kiné Lam a commencé au théâtre puis en 1977 elle a décidé de monter une carrière de musique et c'est ainsi q'elle a formé le groupe 'Kaggu (' en 1989.
Kiné Lam , la reine du mbalax vient de fêter le 13ème anniversaire de son groupe, le Kaggu (bibliothèque en Wolof) au Théâtre Daniel Sorano . Un anniversaire qu’elle n’oubliera pas de sitôt puisqu’elle récolta à cette occasion des cadeaux astronomiques à la mesure de son immense talent et de la sympathie dont elle bénéficie auprès de ses fans. Occasion pour la chanteuse de présenter son nouvel album au public. Son premier album intitulé 'Cheick Anta Mbackhé' l'a fait découvrir en tant que chanteuse. Elle devient alors l’une des grandes chanteuses de mbalax en recevant trois fois le titre de meilleure chanteuse au Sénégal. Son répertoire musical comprend de nombreux albums notamment : Les lionnes (1991), Praise (1996), Kiné Lam et Soda Mama, et Sey (1999), cey Geer en 2003...Sa dernière réalisation est une cassette titrée ' « Beugueul » sorti en mars dernier en même temps que l’anniversaire.
Côté famille, la diva rend hommage à Dieu puis à sa famille. Elle évoque notamment le rôle de son mari sans la compréhension duquel sa carrière n’aurait jamais été aussi fructueuse. Kiné Lam n’a pas oublié non plus le rôle prépondérant de ses coépouses. « Je ne saurais taire le soutien de mes coépouses. Ces dernières ont toujours été à mes côtés et elles ont su bien m’épauler dans l’éducation de mes enfants » reconnaît-elle. Elle n’a certes pas assez de temps à consacrer à sa famille mais Kiné Lam a toujours su reconnaître le rôle de chacun et lui rend l’hommage qui lui sied. Il ne saurait d’ailleurs en être autrement quand on sait que notre diva est aussi une musulmane pieuse qui consacre la plupart de ses chansons aux grands marabouts du pays.
Altruiste, Kiné Lam a trois ans durant abandonné volontairement la scène pour dit-elle « laisser les jeunes fleurs éclore». Elle parle ainsi des jeunes artistes débutantes auxquelles sa présence pouvait faire ombrage. Une telle retraite sabbatique lui permettait à la fois de profiter de sa famille et de préparer une agréable surprise à ses fans impatients. Celle-ci se matérialisa sous la forme d’un album intitulé « sey » en 1999 enregistré aux côtés de Youssou NDour. Il a fallu attendre l’année 2003 pour que l’artiste mette sur le marché une nouvelle cassette sortie sous le nom de « cey geer ».En 2009, la diva revient encore plus fort avec un nouvel opus intitulé « Makarimal Akhlakh » et dédié à Serigne Abdoul Karim Mbacké, fils de Serigne Fallou.
De son vrai nom Adjaratou Fatou Kiné Lam, la patronne de l’orchestre « kaggu » n’est pas une inconnue sur la scène musicale. Après ses débuts au Théâtre, avec l’ensemble lyrique traditionnel en 1977, Kiné Lam fut remarqué par Yousou Ndour qui l’accueille dans son orchestre « le Super Etoile» avec lequel elle enregistra son 1er album. Elle ne rate jamais une occasion pour rendre exprimer sa reconnaissance à ceux qui lui ont tendu la perche. Au nombre de ceux-ci, Youssou Ndour bien sûr mais aussi le doyen Elhadji Mansour Mbaye. Cette parenthèse du Sorano à été pour l’artiste un véritable moment d’éclosion de son talent. Puis ce fut le départ. Kiné Lam fait fi des critiques qui s’en suivirent. Il fallait voler de ses propres ailes après une décennie passée au sein de cette formation. Tout n’a pas été facile mais il fallait avancer en bravant les épreuves. Il a fallu mettre sur pied un orchestre et c’est ainsi que le Kaggu vit le jour. Avec cette formation bourrée de talents divers comme Cheikh Tidiane Tall,Yakhya Fall,le claviste Iba Ndiaye et beaucoup d’autres virtuoses. Aux chœurs elle avait recruté Sibérou alias Chuck Berry Mboup et sa tante Adja Dial Mbaye. Avec cet orchestre de rêve et aux côtés du maestro Cheikh Tidiane Tall, elle vola de succès en succès avant de s’arrêter un moment pour des raisons déjà évoquées. Suite à cette interruption, l’orchestre se disloqua et chacun des membres tenta sa chance ailleurs. Mais pour notre diva, il ne s’agit nullement d’une retraite puisqu’elle reviendra plus tard dans l’arène et refonda un nouvel orchestre mais la dénomination ne changea pas. C’est de cet orchestre qu’elle célébra le 13ème anniversaire le 6 Mars dernier. Ce nouveau come back fut un succès et permettra à cette grande vedette d’exprimer toute la dimension de son talent avec des best sellers comme « cey geer » sorti en 2003.
Kiné Lam, c’est plus de 30 ans de carrière musicale. Mais la diva est loin d’avoir baissé les bras. Son nouvel album « Beuguel » (faire plaisir en wolof) ne manquera pas de faire plaisir à ses nombreux fans.
Alhousseyni TOURE
jeudi 25 mars 2010
VERITABLE DEBAT SUR LA FAIM ET LA PAUVRETE
La faim est-elle toujours liée à la pauvreté ? la question est aujourd’hui plus que d’actualité. Autant l’on connaît le nombre de personnes souffrant de la faim, autant l’on connaît les régions où sont localisées les victimes de ce fléau. On sait en effet que les pays de l’Afrique subsaharienne, les pays de l’Asie du Sud-est et ceux du proche et Moyen-Orient, ajoutés aux pays de l’Amérique du Sud, constituent les foyers réels de la fin. Or ces pays se caractérisent généralement par une extrême pauvreté qui empêche la mise en place d’une véritable politique de sécurité alimentaire capable de prendre en compte la dimension sociale de la faim et du fait que celle-ci est souvent liée non pas à la disponibilité ou non de la nourriture mais de l’incapacité pour eux d’y accéder faute de moyens. En effet depuis l’avènement de cette crise alimentaire sans précédent les personnes à faibles revenus se nourrissent difficilement et sont même malnutries.
La pauvreté condamne des millions de personnes à la survie au jour le jour, avec des conditions de vie inacceptables et précaires, et rencontrent des difficultés souvent insurmontables pour avoir accès à l’alimentation, à l’eau potable, aux soins, à l’éducation, au logement.
La pauvreté est la première cause de mortalité dans le monde : la faim et la malnutrition, l’absence d’eau potable, d’assainissement, l’impossibilité d’accès aux services de santé, l’insalubrité, l’absence de vaccination des enfants… tue des millions de personnes chaque année.
Ainsi de nombreuses mesures doivent être prises pour éradiquer la faim. Il s’agit entre autres :
Ø Créer des richesses de manière responsable d’un point de vue social et environnemental dans les pays en voie de développement.
Ø Répartir équitablement les richesses, sachant que 80 % de la population mondiale ne dispose que de 20 % des revenus.
Ø Résoudre les problèmes d'accès à l'eau et à l'alimentation.
Ø Réduire les barrières commerciales des pays riches.
Ø Réduire les subventions agricoles.
Ø Changer de mode de production et de consommation.
Ø Progresser sur l’aide et le commerce.
Ø Développer l'accès aux soins.
Ø Développer lesénergies renouvelables. Etc.
La pauvreté est le premier frein au développement. La lutte contre la pauvreté est complexe, impliquant une multitude d’acteurs : elle doit être une priorité des États, faisant l’objet d’accords et d’une coopération internationale.
La faim est-elle toujours liée à la pauvreté ? la question est aujourd’hui plus que d’actualité. Autant l’on connaît le nombre de personnes souffrant de la faim, autant l’on connaît les régions où sont localisées les victimes de ce fléau. On sait en effet que les pays de l’Afrique subsaharienne, les pays de l’Asie du Sud-est et ceux du proche et Moyen-Orient, ajoutés aux pays de l’Amérique du Sud, constituent les foyers réels de la fin. Or ces pays se caractérisent généralement par une extrême pauvreté qui empêche la mise en place d’une véritable politique de sécurité alimentaire capable de prendre en compte la dimension sociale de la faim et du fait que celle-ci est souvent liée non pas à la disponibilité ou non de la nourriture mais de l’incapacité pour eux d’y accéder faute de moyens. En effet depuis l’avènement de cette crise alimentaire sans précédent les personnes à faibles revenus se nourrissent difficilement et sont même malnutries.
La pauvreté condamne des millions de personnes à la survie au jour le jour, avec des conditions de vie inacceptables et précaires, et rencontrent des difficultés souvent insurmontables pour avoir accès à l’alimentation, à l’eau potable, aux soins, à l’éducation, au logement.
La pauvreté est la première cause de mortalité dans le monde : la faim et la malnutrition, l’absence d’eau potable, d’assainissement, l’impossibilité d’accès aux services de santé, l’insalubrité, l’absence de vaccination des enfants… tue des millions de personnes chaque année.
Ainsi de nombreuses mesures doivent être prises pour éradiquer la faim. Il s’agit entre autres :
Ø Créer des richesses de manière responsable d’un point de vue social et environnemental dans les pays en voie de développement.
Ø Répartir équitablement les richesses, sachant que 80 % de la population mondiale ne dispose que de 20 % des revenus.
Ø Résoudre les problèmes d'accès à l'eau et à l'alimentation.
Ø Réduire les barrières commerciales des pays riches.
Ø Réduire les subventions agricoles.
Ø Changer de mode de production et de consommation.
Ø Progresser sur l’aide et le commerce.
Ø Développer l'accès aux soins.
Ø Développer lesénergies renouvelables. Etc.
La pauvreté est le premier frein au développement. La lutte contre la pauvreté est complexe, impliquant une multitude d’acteurs : elle doit être une priorité des États, faisant l’objet d’accords et d’une coopération internationale.
samedi 6 mars 2010
lundi 15 février 2010
Libération de Pierre Kamat:le chantage du gouvernement français
le 2ème séjour de Bernard Kouchner au Mali en seulement 2 semaines visite à forcer la main du Président ATT dans le cadre de la libération d'un ressortissant français détenu par la la branche maghrébine d'Alqaida. Il s'agit pour les français d'obtenir la libération de 4 terroristes emprisonnés au Mali suite à des attaques perpetrées sur le territoire malien. Pour l'instant, Bamako a opposé une suite de non-recevoir au Frensh Doctor, Bernard Kouchner.
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